Les enseignants du secondaire et du technique de la wilaya de Béjaïa ont massivement répondu, hier, à l’appel à une grève d’une semaine reconductible du Cnapest pour dénoncer la «non-prise en charge» de leurs revendications par la tutelle et exiger «le règlement des problèmes posés».
L’écrasante majorité des établissements scolaires du secondaire et du technique de la wilaya est restée fermée hier aux élèves. Slimane Zenati, coordinateur du Cnapest de la wilaya de Béjaïa, annonce un taux de suivi avoisinant les 85%. A travers leur action, les enseignants grévistes entendent réclamer «l’ouverture d’une enquête sur la gestion scabreuse et opaque des œuvres sociales du secteur de l’éducation, la régularisation immédiate de toutes les situations pendantes et l’arrêt de l’acharnement et des provocations de la tutelle à l’encontre de l’enseignant». Le Cnapest s’élève contre la situation «alarmante » qui prévaut dans les établissements du secondaire de la wilaya de Béjaïa en citant l’exemple du lycée de Semaoun, où la situation ne cesse de «s’envenimer rendant ainsi les conditions de travail des enseignants insupportables, voire impossibles». Le proviseur et le surveillant général du lycée en question sont pointés du doigt par les syndicalistes. «Leur incompétence et leurs pratiques viles et basses dans la gestion scabreuse de l’établissement, ajoutées à l’immobilisme de la tutelle, conduiront inéluctablement le lycée tout droit vers une situation intolérable», alerte le Cnapest. Dans un document, le conseil de wilaya du Cnapest se déclare solidaire des actions des enseignants du lycée de Semaoun pour faire cesser les agressions morales et physiques à leur encontre et garantir des conditions de travail dignes et favorables.
A. K.

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