Société : TLEMCEN
Les postières grelottent


Au centre des chèques postaux, les préposées au guichet travaillent dans des conditions pénibles. Non seulement elles doivent faire face à un flux quotidien de personnes, notamment en fin de mois, à savoir les fonctionnaires et les retraités de la Fonction publique, mais aussi supporter les affres du froid, les lieux n’étant pas chauffés en hiver.
En été, c’est un autre calvaire : la canicule. Ce n’est certainement pas l’acquisition de chauffages ou de climatiseurs qui va ruiner l’administration des P et T. A signaler aussi les fréquentes pannes des ordinateurs qui ne facilitent pas la tâche des employés, qui parfois font l’objet de la pression du public. Dernièrement, un employé de ce centre nous a déclaré : «Nous travaillons avec la peur au ventre, car un chèque scanné qui passe à notre insu peut nous conduire en prison.»

Train Maghnia-Oran, ligne des trabendistes
Par la force des choses, le train est devenu le moyen de transport le plus sûr pour les voyageurs, les routes faisant peur. Les usagers de l’autorail sont de plus en plus nombreux mais commencent à exprimer quelques inquiétudes notamment sur la ligne Maghnia-Tlemcen. En provenance de la ville frontalière, l’autorail est le moyen le plus sûr pour les contrebandiers, lesquels sont de fidèles abonnés des chemins de fer. Cette situation inquiète les autres usagers qui craignent de mauvaises surprises en cas de contrôle. Les bagages contenant des produits prohibés sont abandonnés parfois sous le siège d’un paisible voyageur. On ne signale pas d’agressions sur cette ligne, mais elle doit faire l’objet de plus de contrôle, et ce, pour éviter de mauvaises surprises aux voyageurs.
M. Zenasni

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