Actualit�s : PLUSIEURS CHANTIERS DE TRAVAUX PUBLICS MIS � L�ARR�T � CAUSE DE LEUR GR�VE Les travailleurs de l�EVSM ne d�col�rent pas
Les travailleurs de l�Entreprise de viabilisation de Sidi Moussa (EVSM) poursuivent leur gr�ve ouverte entam�e le 3 janvier dernier. Les r�ponses formul�es par la direction g�n�rale de cette entreprise au sujet de la plateforme de leurs revendications ne sont pas convaincantes, estiment-ils.
Ainsi, deux chantiers sont � l�arr�t, � savoir la RN 11 et la RN 26,
et les effectifs des chantiers du Sud n�ont encore pas rejoint le
mouvement de protestation. La plateforme de revendications, dont nous
d�tenons une copie, inclut une bonne dizaine de points. Le d�part du
directeur des moyens de r�alisation et celui des �tudes et de
planification, le d�part des retrait�s engag�s dans l�entreprise,
l�annulation des mutations vers les chantiers du Sud et des d�cisions de
fin de contrat pour 42 travailleurs remerci�s le 31 d�cembre dernier, la
titularisation de 30 % des effectifs de l�entreprise � estim�s � environ
1 400 travailleurs, tous contractuels � et le paiement des heures
suppl�mentaire au lieu de l�indemnit� forfaitaire sur la productivit� (IFSP)
appliqu�e actuellement (3 000 DA). Les travailleurs estiment que les
deux cadres vis�s �humilient, terrorisent, licencient, r�duisent les
dur�es de contrat des travailleurs sans raison valable�. Ils
s�interrogent aussi sur le fait de recruter 140 nouveaux employ�s pour
pourvoir les structures administratives et les chantiers nord et muter
d�autres au Sud du moment que l�Entreprise �ne dispose pas de chantiers
suffisants au nord pour contenir tout le personnel�, comme avanc� dans
la r�ponse de la DG. Ils accusent surtout la DG de saper toute tentative
de renouveler la section syndicale de l�entreprise pour, ainsi, fuir la
n�gociation et la signature de tout protocole prot�geant les
travailleurs. La DG de l�entreprise pose, en effet, comme condition
pr�alable � toute n�gociation l�installation d�une section syndicale.
�La Direction g�n�rale a d�j� discut� de la titularisation de 30 % des
effectifs lors des n�gociations de la convention collective, et dans
lesquels a �t� d�cid� de diff�rer son traitement avec le syndicat une
fois �lu�, peut-on lire dans la note du 5 janvier 2012, diffus� �
l�intention des travailleurs de l�entreprise. Or, d�noncent les
travailleurs, la DG n�a saisi l�union territoriale de l�UGTA qu��
quelques jours de l�expiration des contrats des 42 travailleurs
remerci�s le 31 d�cembre dernier, une liste incluant des militants
syndicalistes, justement pour retarder l�installation d�un bureau
syndical. Sachant, ajoutent- ils, que les travailleurs ne disposent plus
de section syndicale depuis 2007 et la d�cision de mettre fin aux
contrats de ces 42 travailleurs, parmi eux figurent des �l�ments
revendicatifs qui ont servi entre 14 et 28 ans, n�est autre qu�une
�ni�me man�uvre pour emp�cher l�installation d�une section syndicale.
L�entreprise, a b�n�fici� d�un plan de charges et jouit d�une sant�
financi�re appr�ciable pour avoir contract� plusieurs march�s au Sud et
disposent donc des moyens pour am�liorer leurs situation, rench�rissent
les travailleurs qui menacent �galement d��largir le mouvement aux
chantiers du Sud. �Ce n�est plus les ann�es 90 o� nous percevions nos
salaires qu�une fois tous les six mois�, soutiennent-ils.
R. N.
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