Actualit�s : SIDI BEL ABB�S
Seize personnes arr�t�es


La ville de Sidi Bel Abb�s retient son souffle craignant un d�rapage apr�s l��rection, jeudi dernier, d�un nouveau bidonville et le squat des logements sociaux. L�op�ration de d�molition de ces abris de fortune et l��vacuation des logements squatt�s qui se d�roule dans une ambiance �lectrique n��tait pas termin�e � la mi-journ�e d�hier dimanche.
La gendarmerie et la police ont proc�d�, hier, � la d�molition de dizaines d�abris de fortune �rig�s jeudi dernier en quelques heures, pour la plupart, sur des parcelles travers�es par des conduites de gaz, � c�t� d�un h�tel 4 �toiles � la p�riph�rie de la ville de Sidi Bel Abb�s, par quelque 70 personnes se disant sans logement. En quelques heures, les lieux ont repris leur aspect initial, literie et effets personnels des occupants ont �t� saisis et remis � l�APC. La gendarmerie a proc�d� � l�arrestation de 10 personnes alors que 6 autres l�ont �t� par la police. D�autres, accus�s de troubles, ont r�ussi � prendre la fuite. A peine venait-elle de boucler l�op�ration de d�molition que la gendarmerie a d� de nouveau intervenir dans une cit� de logements sociaux-participatifs, r�cemment r�alis�s et pas encore distribu�s, situ�e � la sortie de la ville de Sidi Bel Abb�s sur la route menant � Tilmouni. Quelque 100 personnes ont squatt� lesdits logements refusant de les �vacuer, depuis vendredi dernier. Privil�giant une issue pacifique � la situation, la gendarmerie a, tout au long de la journ�e d�hier, tent� de les raisonner avant un assaut final pour les en d�loger. L�affaire reste � suivre, m�me si certains squatters ont d�j� fui. De son c�t�, la police a d� intervenir au niveau d�une autre nouvelle cit� de logements sociaux-participatifs sur la route de Boukhanefis, � la sortie de la ville. Plusieurs dizaines de chefs de famille y ont squatt� des logements. Les brigades anti-�meutes se sont d�ploy�es aux abords de la cit� et la police est intervenue pour les en d�loger. La ville de Sidi Bel Abb�s a v�cu la journ�e de dimanche au son des sir�nes des v�hicules de la police et la situation n��tait toujours pas revenue au calme dans l�apr�s-midi.
A. M.

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