Actualit�s : AFFAIRE DU PSYCHOLOGUE, EXPERT DE LA LUTTE ANTI-TERRORISTE
Le proc�s renvoy� � la prochaine session criminelle


Le proc�s tant attendu du psychologue, expert de la lutte anti-terroriste, accus� d�espionnage apr�s un s�jour en Irak a �t� report� et renvoy� � la prochaine session criminelle, selon la d�cision du pr�sident de la quatri�me chambre criminelle pr�s la cour d�Alger, M. Omar Belkharchi, en raison de l��tat de sant� du mis en cause, �vacu� en France suite � un infarctus.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Psychologue de son �tat, le mis en cause est �galement expert en mati�re de lutte antiterroriste et contre le crime organis�. En 2005, il a �t� condamn� � quatre ann�es de prison ferme pour �collaboration avec un Etat �tranger au pr�judice de l�int�r�t national �, apr�s un s�jour en Irak. Son affaire fut rejug�e apr�s le renvoi de son dossier par la Cour supr�me devant un tribunal criminel suite au pourvoi en cassation introduit par la d�fense. Alors qu'il �tait charg� d'une mission humanitaire, consistant en la prise en charge psychologique d'enfants en Irak, le chef de la d�l�gation internationale de psychologues, Noureddine Benziane, a avou� lors de son premier proc�s au niveau de la cour d�Alger avoir rencontr�, durant son s�jour dans la ville de Mossoul, des kamikazes charg�s de perp�trer des attentats suicide hors d'Irak. La justice a reproch� � l'accus� de n'avoir pas inform� les autorit�s alg�riennes, lui qui avait �galement rencontr� des d�tenus dans une caserne britannique � Bassorah. Parmi les d�tenus, cinq ressortissants russes qui lui auraient demand� de les aider en informant leurs proches. Ces derniers, selon l�arr�t de renvoi, �lui auraient demand� de les aider et d'informer leurs proches en lui remettant leurs effets personnels et quelques documents �. De retour en Alg�rie, il entre en contact avec l'ambassadeur russe et lui transmet les informations concernant les ressortissants russes d�tenus en Irak, contre un million d'euros, une somme qu'il n'aurait pas per�ue, selon ses dires. Nouredine Benziane a reconnu avoir adress� plusieurs correspondances � des repr�sentations diplomatiques � Alger pour leur fournir des informations les concernant. Ces informations recueillies dans des camps d'entra�nement font �tat, selon ses propres aveux, d'attentats suicides les ciblant, planifi�s par des groupes terroristes arm�s. Le pr�venu a reconnu que seule l'ambassade du Qatar avait r�pondu � ses correspondances. Il affirme avoir contact� l'ambassadeur qatari mais il fut arr�t� � sa sortie de l'ambassade. �Je n'ai pas re�u cette somme�, avait-il d�clar� en 2005 au juge en charge de son dossier. Le pr�venu a reconnu avoir adress�, d�s son retour au pays, aux ambassades du Canada, de France, d'Espagne, de Grande- Bretagne et du Qatar des correspondances pour leur faire part d'informations, recueillies dans des camps d'entra�nement en Irak, sur des attentats suicide planifi�s par des groupes terroristes pouvant les cibler. Le minist�re public avait requis lors du premier proc�s 20 ans de prison ferme contre l'accus�. Hier, le pr�sident de la quatri�me chambre a signifi� � la d�fense que le proc�s de Benziane aura lieu lors de la prochaine session et �une proc�dure pr�paratoire d'un jugement par contumace � sera pr�par�e, a d�clar� le juge Omar Belkharchi apr�s avoir constat� son absence.
A. B.

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