Actualit�s : ALORS QUE LA VILLE RETROUVE SON CALME
Une commission d�enqu�te � pied d��uvre � Laghouat


La situation tend � la normalisation au niveau du chef-lieu de la wilaya de Laghouat en proie, depuis le 2 du mois en cours, � une contestation citoyenne cons�cutivement � une distribution controvers�e de logements.
M. Kebci -Alger (Le Soir) - Laghouat offrait le visage ordinaire d�une ville paisible avec une circulation fluide et une activit� commerciale des plus normales. M�me les forces de s�curit�, d�ploy�es en nombre ces derniers jours, se sont retir�es, ne laissant que quelques �l�ments, discr�tement positionn�s aux alentours, notamment du si�ge de la wilaya et de quelques �difices publics. Exception faite d�un groupuscule de jeunes qui tenaient toujours une sorte de piquet de gr�ve, � la place centrale pr�s de la Grande-Poste. Pour les manifestants, l�option est peut �tre d�attendre la concr�tisation des promesses faites par les autorit�s locales de r�pondre � leur principale revendication ; celle de la revue de la fameuse liste de b�n�ficiaires de logements. Une distribution qui, apprend-on de source locale, rentre dans le cadre d�une vaste op�ration d��radication de l�habitat pr�caire qui a touch� deux sites, ras�s aussit�t leurs occupants ayant rejoint leurs nouveaux toits. Il ne s�agit pas donc d�une r�partition de logements sociaux dont la toute prochaine porterait sur 400 � 1 000 unit�s. Une source �voque la pr�sence sur les lieux d�une commission d�enqu�te express�ment diligent�e par le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales en vue de tirer au clair cette affaire. Une commission, dont les premiers �l�ments en sa possession conforteraient les manifestants, qui parlent d�innombrables irr�gularit�s ayant �maill� cette r�partition avec la pr�sence massive d��trangers � la wilaya dont de nombreuses familles qui ne se sont install�es sur les sites qu�il y a quelques mois. Sur un autre plan, des avocats devaient se concerter, hier, au si�ge de la section locale de la Ligue alg�rienne des droits de l�homme, autour des plaintes que des manifestants voudraient engager contre les forces de s�curit�. Selon Yacine Zaid, le responsable local de la LADDH, une dizaine de jeunes, certificats m�dicaux � l�appui, ont sollicit� et la Ligue et des avocats pour d��ventuelles poursuites judiciaires � engager contre des �l�ments des forces de s�curit� qui les auraient maltrait�s, leur causant des blessures.
M. K.

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