Actualités : Relations commerciales algéro-japonaises
On s’active pour enrayer la baisse du volume des échanges
La baisse des prix des hydrocarbures combinée aux
restrictions décrétées sur les importations des véhicules a réduit le
volume des échanges entre l’Algérie et le Japon à sa simple expression.
La représentation diplomatique du pays du Soleil Levant s’appuie ainsi
sur la Chambre nationale de commerce et d’industrie (CACI) pour
réorganiser les relations d’affaires et redynamiser ces échanges qui ont
atteint les deux milliards de dollars en 2014 avant de chuter à moins de
400 millions l’année dernière.
En effet, l’ambassade du Japon a organisé hier en collaboration avec la
CACI une journée d’information sur le Japon pour la promotion de
l’investissement et du partenariat algéro-japonais. Une journée qui,
dit-on, s’inscrit dans le cadre du renforcement et du développement des
relations économiques entre les deux pays et qui s’est articulée autour
de présentations sur le climat des affaires et d’investissement ainsi
que les potentialités économiques qui pourrait redynamiser les échanges
commerciaux entre l’Algérie et le Japon. Dans ce contexte, le président
de la Chambre de commerce et d’industrie, Mohamed Laïd Benamor, a
souligné que la redynamisation des relations commerciales algéro-japonaises
passe par un partenariat industriel où tout le monde trouvera son
compte. L’ambassadeur du Japon à Alger, Masaya Fujiwara, lui, a indiqué
que les constructeurs automobiles japonais, au nombre de cinq sur le
marché algérien et qui détiennent 10% des parts de marché, comptent bien
installer des usines en Algérie et que leurs projets attendent, en ce
moment, les autorisations administratives nécessaires.
Quant au président du Club d’affaires Algérie-Japon, l’économiste
Mustapha Mekidèche, il a estimé que l’Algérie et le Japon pourront
constituer la matrice technologique à même de faire décoller l’industrie
algérienne comme c’était le cas pour toute l’Asie. Et de se féliciter de
l’intérêt porté par les opérateurs japonais pour le marché algérien et
du fait que le Japon l’inscrit dans le cadre de démarche d’expansion en
Afrique, ce qui aiderait à capter une partie des investissements de ce
pays et qui s’élève à 30 milliards de dollars pour le continent noir,
mobilisés pour construire des infrastructures ainsi que pour la
formation des ressources humaines.
L. H.
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