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HAMEL - HADDAD - OUYAHIA- SELLAL 13 nouveaux procès pour corruption

Une longue liste de procès liés aux affaires de corruption et mauvaise gestion est programmée entre le 20 octobre et le 22 novembre prochains. Anciens ministres, hommes d’affaires, et des ex-walis comparaîtront principalement entre le tribunal de Sidi-M’hamed et la cour d’Alger.
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Cette liste de treize procès comporte quatre nouvelles affaires à rejuger, alors que les neuf autres programmées seront, elles, rejugées en appel. Il faut savoir que le premier procès devait s’ouvrir ce 17 octobre à la cour d’Alger, mais les juges ont décidé de le renvoyer au 24 octobre prochain, date à laquelle comparaîtra en appel Ali Haddad dans l’affaire ETRHB. 
En raison de la complexité des faits qui ont conduit à la condamnation de l’homme d’affaires à douze ans de prison, la justice a également pris une autre décision cette fois, à savoir scinder le dossier en deux et procéder au jugement séparé des personnes physiques et morales poursuivies pour corruption et obtention d’indus avantages, ce qui donnera ainsi lieu à deux procès distincts.
Ce mercredi, 20 octobre, marque quant à lui, le retour de l’ancien patron de la DGSN devant la justice. Il comparaîtra avec son épouse et ses quatre enfants devant la cour d’Alger, après avoir introduit un appel suite à sa condamnation à douze ans de prison en seconde instance. Une semaine plus tard, le 24 octobre prochain, Abdelghani Hamel sera au centre d’un autre procès qui se déroulera cette fois devant la cour de Boumerdès. Il sera jugé, là aussi, en appel, en compagnie des deux anciens walis de Tipasa, Mustapha Layadhi et Moussa Ghelaï.
Le nom de Moussa Ghelaï revient également dans un second procès en appel fixé le 3 novembre prochain à la cour d’Alger. Il sera rejugé dans l’affaire du Parc Family Shop pour laquelle il avait été condamné à trois ans de prison en août dernier, pour détournement de foncier dans le cadre de la construction du parc d’attractions et d’un hôtel en bord de mer à Tipasa. Détenu à la prison de Koléa, l’ancien wali de Tipasa purge une peine de 12 ans de prison pour avoir octroyé un lot de terrain à l’un des fils de Abdelghani Hamel.
La liste est encore importante. En appel, trois procès sont programmés, à la cour d’Alger toujours, les 31 octobre, puis les 3 et 7 novembre prochains. Mahieddine Tahkout, l’ancien ministre de l’Energie, Youcef Yousfi et enfin Ahmed Ouyahia et trois hommes d’affaires (Maâzouz, Baïri et Arbaoui) comparaîtront dans l’affaire du montage automobile et du financement occulte de la campagne pour le cinquième mandat.
Le 26 octobre, Akka Hakim, ancien directeur général chargé de la modernisation au ministère de la Justice du temps de Tayeb Louh, comparaîtra aussi dans l’affaire des bracelets électroniques.
Les nouveaux procès se dérouleront, quant à eux, tous au tribunal de Sidi-M’hamed. Il y a d’abord l’affaire Condor, programmée le 25 octobre. Le dossier avait été scindé en deux. L’on a vu, de ce fait, les deux anciens Premiers ministres, Ouyahia et Sellal, jugés séparément des hommes d’affaires et condamnés à cinq années de prison pour octroi d’indus avantages. Dans le second volet de ce même dossier, les frères Benhammadi seront jugés à leur tour.
Le procès de Mohamed Hattab, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, est programmé le même jour au tribunal de Sidi-M’hamed. Ce dernier est poursuivi en qualité d’ancien wali de Sidi-Bel-Abbès pour octroi d’indus avantages.
Abdelmalek Sellal et Mustapha Rahiel, son ancien directeur de cabinet, seront, eux, jugés le 8 novembre prochain pour «corruption, malversations et mauvaise utilisation de la fonction». 
L'ancien Premier ministre et son directeur de cabinet sont poursuivis pour des faits liés à la corruption au niveau de la wilaya de Béjaïa. 
A. C.

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