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Jour de vote Ambiance ordinaire chez les partis

©Fateh Guidoum / PPAgency
©Fateh Guidoum / PPAgency

Ambiance plutôt morne au niveau des quartiers généraux des partis prenant part au scrutin législatif du jour, portant renouvellement des membres de l’Assemblée populaire nationale.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - On est loin de l’ambiance de mise lors des précédentes consultations électorales. Une tournée effectuée hier samedi, à l’occasion des élections législatives anticipées, au niveau des sièges nationaux de certains partis prenant part à cette consultation anticipée l’a amplement démontré. Exception faite du Mouvement de la société pour la paix où l’atmosphère était vraiment au diapason de l’événement, chez les autres partis, c’était presque une ambiance des autres jours.
Chez le parti de Talaie el Hourriyet qui loue, depuis quelque temps, une luxueuse villa sise à la cité des Orangers, à proximité du siège du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans la commune de Ben-Aknoun, rien n’indiquait qu’on était dans un jour de compétition électorale, dans laquelle le parti était engagé pourtant. Il était presque midi et à peine deux personnes, une d’un certain âge et une jeune fille, tenaient place dans un bureau avant d’être rejointes par deux autres jeunes.
Et à Brahim Sedrati, qui dirige la campagne électorale au niveau de la wilaya d’Alger, de diminuer de l’ampleur de notre étonnement, affirmant tout de go que le fait que le parti se soit engagé dans cette course et ait pu présenter une cinquantaine de listes est en soi une «prouesse», du fait de la grave crise organique qu’il a connue, alors que le corps électoral pour ces élections était convoqué depuis quelques jours déjà.
«Nous suivons comme nous pouvons l’évolution des opérations de vote», ajoute-t-il, non sans regretter que des bulletins de vote de certaines listes, dont une partisane, aient défilé sur les réseaux sociaux bien avant l’entame du vote. Autre «incongruité» relevée par notre interlocuteur, le retard pris dans le tirage au sort des représentants des listes en course au niveau des bureaux de vote, des représentants que la loi électorale limite à seulement cinq personnes.
Une heure ou presque auparavant, au siège national du Rassemblement national démocratique, sis à côté de la cité des Asphodèles, toujours à Ben-Aknoun, une équipe d’une dizaine de jeunes militants fait office de cellule de suivi des opérations de vote à travers l’ensemble des circonscriptions électorales.
Et déjà, quatre anomalies étaient relevées par les représentants locaux du parti. La première à Chlef, où le parti s’est vu attribuer un indicatif 50, autre que le sien, officiel, qui est le 5. La deuxième et la troisième anomalies ont trait à l’absence des bulletins de vote du parti dans trois centres de vote de la wilaya de Médéa et un centre de la ville de Aïn-Beïda, dans la wilaya d’Oum-el-Bouaghi.
Des «écarts» qui venaient d’être néanmoins rattrapés suite à des interpellations des délégations locales de l’Autorité nationale indépendante des élections. La quatrième et dernière anomalie est la présence d’une liste électorale incomplète au niveau de la circonscription électorale d’Alger.
Il s’agit, selon un membre de la direction du RND, de celle du Front de la bonne gouvernance, dont la candidature de l’un de ses cadres femmes a été retirée à la toute dernière minute, la concernée, Zahia Benarous en l’occurrence, cumulant trois mandats parlementaires, ce qui ne lui ouvre pas droit à une autre candidature, conformément à une disposition constitutionnelle.
Notre interlocuteur s’appuie sur l’article 191 de la loi portant régime électoral, qui stipule que la liste des candidats doit comprendre un nombre de candidats supérieur de 3 au nombre de sièges à pourvoir dans les circonscriptions électorales, dont le nombre de sièges est impair et de 2 dans les circonscriptions électorales dont le nombre de sièges à pourvoir est pair. La cadre dirigeant du RND avoue que la direction du parti était encore en discussions quant à l’opportunité d’une interpellation de l’Anie à ce sujet.
Chez le «frère ennemi», le parti du Front de libération nationale, le siège national sis à Hydra sur les hauteurs de la capitale affichait une ambiance presque ordinaire. Seuls quelques cadres du parti, des personnes d’un certain âge, assuraient le suivi de l’opération électorale à travers le pays et même au sein de la diaspora.
Oussama Omani, jeune membre de la direction de la campagne électorale, affirme que «tout se passe bien, du moins pour le moment», a-t-il soutenu, lui qui s’apprêtait à accompagner le secrétaire général du vieux front à Bab Ezzouar où il devait effectuer son devoir électoral, dans une école primaire de l’est d’Alger. Mais c’est chez le MSP que l’on sent mieux qu’ailleurs l’ambiance électorale. L’immense bâtisse sise non loin du boulevard des Martyrs, qui sert de siège national du parti, grouillait de monde à dix heures déjà. Une femme, membre du bureau national du mouvement, nous accompagne dans un étage de l’immeuble où, dans une grande salle, de nombreux jeunes militants, notamment une vingtaine de jeunes filles, étaient réunis autour d’une grande table.
Avec, au bout, un écran où ils étaient en discussion virtuelle avec les représentants locaux du parti. Ces derniers, explique notre interlocutrice, alimentent la cellule de suivi des opérations de vote de toutes les informations ayant trait au vote. Suite à quoi, des directives sont données pour agir en fonction du dépassement ou de l’écart relevés, poursuit-elle.
Quant au président du parti, Abderrezak Makri, il était sur le point de rejoindre le centre de vote Fadhma-n’Sumer, à l’ouest de la capitale, pour voter.
M. K.

 

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