Le monde est secoué ces derniers jours par l’apparition d’un nouveau variant du Covid-19, baptisé Omicron (B.1.1.529), détecté en Afrique du Sud et dans les pays de l’Afrique australe, considéré comme préoccupant au point où plusieurs pays dont les États-Unis et ceux de l’Union européenne décident de fermer leurs frontières aux voyageurs venant de ces pays.
Le déplacement de la JS Kabylie, jeudi, en Eswatini (Swaziland, une petite monarchie de l’Afrique australe) pour disputer le match aller des 16es de finale bis de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF) ce dimanche après-midi (14h), constitue une menace pour la sécurité sanitaire, d’autant plus qu’elle rentre directement à l’issue de la confrontation à bord d’un vol spécial de la compagnie aérienne nationale. À son arrivée en Algérie, sera-t-elle confinée ou isolée pour éventuellement empêcher l’arrivée du nouveau variant chez nous ?.
L’autre inquiétude qui se dessine, ce sera le match retour de cette compétition prévu dans une semaine à Tizi-Ouzou face à l’équipe de Royal Leoprads de Manzini d’Eswatini. Pour éviter une éventuelle contamination de nouveaux cas de ce variant B.1.1.529, les autorités algériennes devront demander la délocalisation du match aller dans un autre pays, comme ce fut le cas la saison dernière lorsque le CR Belouizdad et l’ES Sétif devaient affronter les équipes de l’Afrique du Sud en Ligue des champions d’Afrique.
Les équipes sud-africaines étaient interdites de voyager en Algérie. La même mesure devra être appliquée à l’équipe d’Eswatini. «L'Union européenne (UE) proposera, en étroite collaboration avec les Etats membres, d’activer le frein d'urgence pour arrêter les voyages aériens en provenance de la région d'Afrique australe en raison du variant B.1.1.529 », selon le tweet de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.
L’apparition de ce nouveau variant a provoqué une réunion d'urgence de l'Organisation mondiale de la santé vendredi 26 novembre.
Ahmed A.
