À Tizi-Ouzou, le scrutin qui devait
départager la vingtaine de listes en course pour les onze sièges mis en
concurrence s'est déroulé dans l'indifférence des citoyens.
« Rejet du vote, calme et vigilance ! » nous dira un militant politique connu de la ville de Aïn-el-Hammam dont les mots résument l'état d'esprit de la majorité des citoyens durant la journée d'hier, coïncidant avec le déroulement du vote, dans la plupart des villes et villages de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Une attitude qui reste conforme à l’ambiance qui a été constatée tout au long de la campagne électorale et qui a encore prévalu dans la matinée d'hier. À Draâ-Ben-Khedda et Tizi-Ouzou, comme dans la totalité des agglomérations rurales de la wilaya, l'activité était réduite à sa simple expression.
Pour beaucoup, le vote était loin de figurer dans les préoccupations du jour. « Un non-événement », résumera, pour sa part, Abdenour, commerçant et ex-vice P/APC d'Illiltène, une commune de haute montagne, dans la daïra d'Iferhounène.
Pour preuve, cette nonchalance matinale constatée dans les attitudes et le mouvement des gens qui, visiblement, en dit long sur leur détermination à traduire dans les faits la promesse maintes fois réitérée durant les marches du Hirak, de rejeter le rendez-vous électoral pour les besoins duquel 704 centres de vote ont été prévus par les autorités, dont 86 n'ont pu ouvrir leurs portes pour accueillir les électeurs.
Dans de nombreuses communes de Haute-Kabylie, à l’exemple de Aïn-el-Hammam, Iferhounène, Imsouhel, Ililtène, Larbaâ-Nath-Irathène, Bouzeguène, Idjeur, Aït-Ziki, Ath-Bouadou..., plusieurs témoins que nous avons pu contacter attestent que ce sont les comités de villages qui ont exprimé leur volonté de ne pas recevoir le matériel électoral et le personnel chargé d'encadrer le scrutin, évitant, ainsi, le saccage des urnes et les affrontements avec les services de sécurité.
Le même scénario a prévalu au niveau de nombreuses autres localités du sud et du nord de la wilaya, où de rares incidents ont été signalés. Une situation décrite par Youcef Gabi, délégué local de l'Anie qui, tout en se félicitant du fait que le scrutin d'hier se soit déroulé dans de meilleures dispositions que celles qui ont été vécues lors des deux derniers rendez-vous électoraux, évoque quelques incidents qu'il qualifie de mineurs, et qui ont été enregistrés au niveau de certaines communes.
«À Yakouren (daïra d’Azazga) et à Akbil (daïra de Aïn-el-Hammam), où des urnes ont été détruites par des petits groupes de manifestants, dont certains ont caillassé les bureaux de vote mais sans porter préjudice à l'intégrité physique des encadreurs», dira Youcef Gabi qui a donné le taux de participation de 3 541 votants pour un taux de 0,24% lors du pointage effectué à 11h.
Un taux qui atteindra 0,45% (3 541 votants) à 14h, puis 0,50% à 17h.
S. A. M.
« Rejet du vote, calme et vigilance ! » nous dira un militant politique connu de la ville de Aïn-el-Hammam dont les mots résument l'état d'esprit de la majorité des citoyens durant la journée d'hier, coïncidant avec le déroulement du vote, dans la plupart des villes et villages de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Une attitude qui reste conforme à l’ambiance qui a été constatée tout au long de la campagne électorale et qui a encore prévalu dans la matinée d'hier. À Draâ-Ben-Khedda et Tizi-Ouzou, comme dans la totalité des agglomérations rurales de la wilaya, l'activité était réduite à sa simple expression.
Pour beaucoup, le vote était loin de figurer dans les préoccupations du jour. « Un non-événement », résumera, pour sa part, Abdenour, commerçant et ex-vice P/APC d'Illiltène, une commune de haute montagne, dans la daïra d'Iferhounène.
Pour preuve, cette nonchalance matinale constatée dans les attitudes et le mouvement des gens qui, visiblement, en dit long sur leur détermination à traduire dans les faits la promesse maintes fois réitérée durant les marches du Hirak, de rejeter le rendez-vous électoral pour les besoins duquel 704 centres de vote ont été prévus par les autorités, dont 86 n'ont pu ouvrir leurs portes pour accueillir les électeurs.
Dans de nombreuses communes de Haute-Kabylie, à l’exemple de Aïn-el-Hammam, Iferhounène, Imsouhel, Ililtène, Larbaâ-Nath-Irathène, Bouzeguène, Idjeur, Aït-Ziki, Ath-Bouadou..., plusieurs témoins que nous avons pu contacter attestent que ce sont les comités de villages qui ont exprimé leur volonté de ne pas recevoir le matériel électoral et le personnel chargé d'encadrer le scrutin, évitant, ainsi, le saccage des urnes et les affrontements avec les services de sécurité.
Le même scénario a prévalu au niveau de nombreuses autres localités du sud et du nord de la wilaya, où de rares incidents ont été signalés. Une situation décrite par Youcef Gabi, délégué local de l'Anie qui, tout en se félicitant du fait que le scrutin d'hier se soit déroulé dans de meilleures dispositions que celles qui ont été vécues lors des deux derniers rendez-vous électoraux, évoque quelques incidents qu'il qualifie de mineurs, et qui ont été enregistrés au niveau de certaines communes.
«À Yakouren (daïra d’Azazga) et à Akbil (daïra de Aïn-el-Hammam), où des urnes ont été détruites par des petits groupes de manifestants, dont certains ont caillassé les bureaux de vote mais sans porter préjudice à l'intégrité physique des encadreurs», dira Youcef Gabi qui a donné le taux de participation de 3 541 votants pour un taux de 0,24% lors du pointage effectué à 11h.
Un taux qui atteindra 0,45% (3 541 votants) à 14h, puis 0,50% à 17h.
S. A. M.
