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Impôts La CIPA dénonce une fiscalité excessive

La Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA) estime que le taux actuel d’impôt cumulé alourdit les charges de l’entreprise et favorise l’informel. Elle plaide pour la révision de la fiscalité et l’élargissement de l’assiette fiscale à d’autres activités. Selon l’organisation patronale, le recours à une fiscalité intelligente s’impose.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Pour le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), l’impôt excessif porte préjudice aussi bien à l'entreprise qu’à la ressource humaine. Il estime que la fiscalité appliquée actuellement est excessive et doit être allégée. «Aujourd’hui, le taux d’impôt cumulé est de 47%, et retombe uniquement sur les quelques entreprises existantes. De cette façon, nous allons encore perdre des opérateurs du marché légal qui vont rejoindre le marché parallèle», soulignait Abdelwahab Ziani, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne 3. Il fait d’ailleurs remarquer qu’actuellement, le marché parallèle est plus important que le marché légal (le marché de l'industrie et le marché de l'économie). «Il va falloir revoir la stratégie de la fiscalité. La taxe fiscale doit être allégée et élargie à tout le monde, afin de pouvoir récupérer le marché parallèle. Pour encourager et attirer tout le monde, il va falloir baisser la fiscalité», suggère-t-il.
Pour ce faire, il plaide pour une concertation avec les entreprises afin de mettre en place un modèle qui puisse convenir à toutes les parties. «Il faut opter pour une fiscalité intelligente qui puisse drainer tous les opérateurs économiques sur la scène nationale», ajoute-t-il.
Qualifiant la loi de finances de «diktat», le président de la CIPA précise que celle-ci impose chaque année des impôts. Il déplore, à cet effet, le manque de concertation avec le département des finances. «La dernière loi de finances a été élaborée sur mesure.
Le patronat n'a pas été consulté alors que d’habitude, il est concerté sur la fiscalité, puisque nous sommes un producteur de fiscalité pour le Trésor public», regrette-t-il. Avant d’ajouter : «Un pays se construit sur une concertation fiscale à long terme.»
L’invité de la radio insiste également sur la révision du code du travail. «Il faut adapter le code du travail. Certaines lois doivent être revues, notamment la loi 83 bis et la réglementation du travailleur et de l'entreprise.
Toutes les lois doivent être flexibles. Il va falloir les rendre flexibles pour une situation donnée», dit-il. Il cite ainsi l’exemple de la crise sanitaire de Covid-19 qui a engendré la perte d’une masse d’emplois dans notre pays, depuis son avènement. «Aujourd'hui, nous sommes demandeurs de ressources humaines, et nous en manquons beaucoup. Il va falloir la préserver, préserver l'entreprise et préserver aussi les intérêts de chacun», note-t-il. Pour lui, seul le code du travail pourrait préserver l'emploi. «Le code du travail doit alléger la réglementation et préserver la ressource humaine algérienne qui est précieuse», conclut-il.
Ry. N.

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