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BEAUCOUP DE FAMILLES LA PROGRAMMENT DURANT LE RAMADHAN La circoncision, une opération à risque

La circoncision des enfants est, désormais, autorisée, mais le risque de contamination des adultes accompagnant l’enfant à cette petite chirurgie reste toujours présent. Le corps médical recommande que cette opération se passe sur rendez-vous et s’étale sur tout le mois de Ramadhan.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Interdite l’an dernier en raison de la pandémie de Covid-19, la circoncision des enfants durant le mois de Ramadhan est de retour cette année. Elle sera, toutefois, soumise aux mesures de prévention et de lutte contre la propagation du virus SARS-CoV-2.
«Le risque de contamination à ce virus n’est pas particulier à l’opération de circoncision. Il est encouru par tous ceux qui se déplacent en milieu hospitalier pour divers soins, y compris pour les visites des malades», souligne le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP).  Pour lui, il est indispensable de limiter au strict minimum le nombre d’accompagnateurs de l’enfant à circoncire, et de respecter les mesures barrières, notamment le port de la bavette.
Comme le dicte la tradition, l’opération de circoncision commence généralement durant la deuxième quinzaine du mois de Ramadhan. Nombre de familles choisissent de circoncire leurs enfants le 27e jour du mois de jeûne, qui coïncide avec la sacrée «Leïlat el-Qadr» (nuit du destin). Un rituel qui génère chaque année, une importante affluence dans les halls et les salles d’attente des services de chirurgie et des urgences chirurgicales des établissements hospitaliers. 
Afin d’éviter ce rush et le risque d’infections au coronavirus, il est préconisé d’étaler l’opération de circoncision des enfants tout au long du mois de Ramadhan. «Il faudrait que la circoncision soit sur rendez-vous, afin de pouvoir mettre en place un planning espacé afin de gérer l’espace, le flux des personnes, et éviter au maximum les contacts entre les personnes», insiste le Dr Merabet.
Il rappelle, à cet effet, que le secteur privé lui aussi, assure les opérations de circoncision des enfants. 
«Beaucoup de circoncisions se font dans des cabinets privés et des cliniques privées où, parfois, les mesures barrières ne sont pas respectées», fait-il remarquer.  Quant aux circoncisions collectives effectuées habituellement, en dehors des structures de santé, le président du Syndicat national des praticiens de la santé publique rappelle l’instruction «claire» du ministère de la Santé qui les interdit. «Ces actes chirurgicaux sont souvent réalisés en l’absence des conditions d’hygiène et d’un matériel stérilisé, tel qu’énoncé par le ministère de la Santé», déplore-t-il. Il cite ainsi les risques d’une telle pratique, notamment les risques de réaction à l’anesthésie qui peuvent être graves, tel que le choc anaphylactique, et le risque infectieux. «Il ne faut pas faire prendre le risque aux enfants», dit-il. 
Aujourd’hui, poursuit-il, «il y a le risque de la pandémie et de la contamination des personnes qui accompagnent l’enfant circoncis, dans les salles d’attente».
Ry. N.

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