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RUPTURE DES RELATIONS DIPLOMATIQUES AVEC rabat La troublante position des islamistes !

À l’opposé de la majorité de la classe politique qui a applaudi des deux mains la toute récente décision prise en haut lieu de rompre les relations diplomatiques avec le voisin marocain, il y a deux réactions, le moins que l’on puisse dire, qui tranchent nettement avec cette communion.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et comme «par hasard», ces deux réactions mitigées émanent de deux leaders du camp islamiste. Il s’agit d’abord du président du Mouvement de la société pour la paix qui estime que l’on «s’est empressé dans la prise de la décision rendue publique, mercredi dernier, par le ministre des Affaires étrangères et, de la Communauté nationale à l’étranger. 
Pour Abderrezak Makri, les hautes autorités du pays «auraient dû au préalable lancer des concertations avec les partenaires politiques, que ceux-ci émargent au sein de l’allégeance ou parmi l’opposition». 
Car, explique-t-il, «la rupture des relations diplomatiques avec un pays voisin, et ce, quelle que soit l’hostilité de ses autorités à notre égard , ne relève pas d’une mince affaire». Et d’étayer son argumentaire par le fait «qu’il y a des pays en guerre, mais qui n’ont pas pour autant rompu leurs relations qu’ils ont maintenues à l’effet d’accomplir leurs rôles». 
Allant plus loin dans son exposé, le président du MSP affirme que «si la cause principale et directe de cette décision de rupture des relations diplomatiques avec le Maroc était liée à son soutien au mouvement séparatiste le MAK, il rappelle que le mouvement est abrité par la France qui assure la sécurité à son leader, de même qu’elle assure le refuge à nombre de ses éléments les plus extrémistes. Si l’arrière-pensée de cette rupture était liée à l’établissement par Rabat de relations diplomatique avec l’entité sioniste, l’État des Émirats arabes unis est la locomotive de cette normalisation au sein du monde arabe et son fervent promoteur dans la région maghrébine». Pour sa part, le président du Front pour la justice et le développement s’est, de son côté, interrogé sur ce qu’il qualifie d’empressement dans la décision de rupture des relations diplomatiques avec le voisin de l’Ouest.  
Pour Abdellah Djaballah, il aurait été plus «judicieux» d’adopter des positions «moins sévères», non sans s’interroger sur le fait que le pays n’adopte pas la même position extrême avec d’autres systèmes qui ont provoqué par leur attitude à l’égard de notre pays, beaucoup plus de dégâts».
M. K.

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