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Abderrahmane Benkhalfa lors d’une journée d’étude du FCE : «L’Algérie peut rattraper le déficit budgétaire en deux ans»

La loi de finances pour 2020 et ses répercussions sur les entreprises économiques étaient au centre d’une journée d’étude qu’a abritée, hier, le centre universitaire de Tipasa, avec la participation de l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, le président de la première chambre à la Cour des comptes, Bourouba Abdelkrim, et du membre de la commission des finances de l’APN, Zaghdar Ahmed.
La rencontre, organisée par le Forum des chefs d’entreprises (FCE), avec la participation du wali et sous le patronage des ministres des Finances et du Commerce, a permis aux participants de décortiquer les dispositions de la loi de finances mais aussi d’évoquer la situation économique du pays et ses perspectives.
Ainsi, pour Abderrahmane Benkhalfa, la loi de finances 2020 a une particularité qui la distingue des autres textes des années précédentes : elle est élaborée en 2019 qui est une année de transition en raison des évènements que le pays a vécus.
« En 2020 a commencé une étape de légitimité des institutions », a-t-il soutenu, ajoutant que « la période de transition pacifique vécue par l’Algérie est la plus courte dans le monde ».
Il a souligné qu’il y a beaucoup de procédures dans cette loi et que 2020 est une année transitoire pour ce qui concerne les mesures fiscales applicables aux entreprises économiques.
« Le premier semestre est un semestre de risque pour les entreprises », a-t-il affirmé.
L’ancien ministre des Finances a évoqué le marché informel et les masses monétaires colossales estimées entre 30 et 40 milliards de dollars qui circulent hors le circuit officiel.
Selon lui, l’Algérie peut rattraper son déficit budgétaire en deux ans seulement si elle arrive à recycler cet argent dans le circuit bancaire. « Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, savent qu’on peut rattraper ce retard en deux ans avec des moyens internes mais pas avec les anciens mécanismes », a-t-il assuré.
Pour sa part, Zaghdar Ahmed a indiqué que la loi de finances 2020 a été élaborée dans une conjoncture politique exceptionnelle. Il estime qu’après la présentation du plan d’action du gouvernement, une loi de finances complémentaire pourra être proposée dans les deux prochains mois.
L’orateur a rappelé que le pays traverse une crise économique depuis 2014, année où les prix du pétrole ont connu une chute brutale et durable, soutenant que cette crise a constitué une opportunité pour l’Algérie pour accélérer des réformes économiques dans le but de restructurer l’économie, maîtriser le défi énergétique et redresser la situation financière surtout dans un contexte marqué par la fonte des réserves de change du pays.
Il prévoit que la crise sera encore plus dure en 2021, tenant compte du fait que les exportations algériennes sont essentiellement les hydrocarbures et du déficit de la balance commerciale.
Pour corriger la situation, l’intervenant a appelé à promouvoir les exportations hors hydrocarbures notamment des produits agricoles, en plaidant pour le renforcement des moyens de transport.
Karim A.
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