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M. Othmani démissionne, H. Khelifati renonce à sa candidature Le FCE sous l’influence des résidus de l’ère Haddad ?

Photo : New press
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C’est une très inquiétante trajectoire qu’est en train de prendre le Forum des chefs d’entreprises (FCE) depuis que le vent de révolte a commencé à souffler sur le pays. Trajectoire inquiétante alors que l’on pensait que les choses commençaient peu à peu à se tasser en attendant que soit définitivement close la parenthèse des incertitudes avec la tenue, dans un mois, de l’élection devant doter le forum des patrons algériens d’une nouvelle direction appelée, entre autres missions, à lui redonner une image plus clean que celle qui lui collait depuis l’intronisation de Ali Haddad à sa tête, en 2014.
La disparition d’Ali Haddad du paysage du FCE n’a pas pour autant mis fin à la trouble période qui secoue le syndicat patronal le plus puissant du pays. Une période très agitée jusque dans ses tréfonds comme l’illustrent les hauts faits ayant marqué, dans la journée et en début de soirée de mardi, cette période pré-élection du nouveau président du FCE qui, en fin de compte, ne semble pas se dérouler comme dans le meilleur des mondes pour les patrons ayant pris sur eux la gageure de remettre le FCE dans le «droit chemin».
Ce n’est pas, en tous les cas, le président ayant pris en charge l’intérim après la démission forcée d’Ali Haddad, le 28 mars dernier, qui dira qu’au FCE l’on se prépare à une échéance aussi importante, qui pourrait soit remettre le FCE dans la bonne direction soit l’engloutir encore un peu plus profondément dans la crise.
En effet, le président par intérim depuis le 7 avril dernier, Moncef Othmani, a surpris tout son monde en annonçant sa démission survenue «après mûre réflexion et conformément à mes principes, valeurs et éducation». En fait, le désormais ex-président par intérim motive ce retrait par le contenu d’une correspondance de M. Samy Agli, un des deux candidats déclarés pour l’élection du 24 juin prochain, accusant Moncef Othmani d’impartialité dans le cadre du vote des délégations. «Une allégation, que je ne saurais accepter, qui intervient suite au rejet par mes soins de certains dossiers de vote des délégations non conformes à la procédure arrêtée et portée à la connaissance de l’ensemble des structures du FCE», se défend M. Othmani qui ne se perd pas en conjectures pour clairement accuser des résidus de l’équipe Haddad d’avoir lancé contre sa personne «une campagne diffamatoire d’une rare violence par certains vice-présidents aux objectifs inavoués visant à maintenir la mainmise sur le FCE comme par le passé».
Accusant ces vice-présidents de comportement «agressif et irresponsable», dont un s’est même permis de «porter atteinte à ma dignité en proférant à mon endroit des insultes et me menaçant physiquement en présence de témoins membres du Forum», M. Othmani a exprimé aux membres du FCE son incapacité à remplir son engagement de mener dans les meilleures conditions le processus devant aboutir aux élections du 24 juin en raison de ce comportement de la part d’individus dont il a clairement établi l’identité. Une tournure des événements qui, dans la soirée de mardi, a eu comme conséquence le retrait de sa candidature de la part de Hassan Khelifati, le P-dg d’Alliance Assurances, une semaine après l’avoir déposée et motivée par l’ambition de redonner au FCE l’image qu’il n’aurait dû jamais perdre.
Hassan Khelifati a non seulement décidé de retirer sa candidature mais également de quitter définitivement le FCE «en raison des magouilles constatées autour du scrutin par les tenants du statu quo», a-t-il confié dans une déclaration au journal online TSA, mardi soir, en réaction à la démission de Moncef Othmani de la présidence par intérim qui laisse ainsi dans une situation chargée en interrogations au sein du FCE, une association qui aurait pu beaucoup mieux capitaliser le privilège de représenter 4 000 chefs d’entreprises représentant 7 000 sociétés cumulant un chiffre d’affaires global de plus de 4 000 milliards de dinars.
Un autre gâchis d’une époque qui en a vu des tas sur tous les plans.
Azedine Maktour

Rahmoun Zergoune élu président par intérim

En milieu d’après-midi d’hier, pour parer à l’urgente situation qui prévaut au sein de son instance dirigeante, le conseil exécutif du FCE s’est réuni pour procéder à l’élection de Rahmoun Zergoune en qualité de président par intérim du Forum après avoir constaté que le quorum était atteint, selon un communiqué du même conseil exécutif qui avait au préalable pris acte de la démission de Moncef Othmani.
Le conseil exécutif du FCE a en outre décidé de maintenir en cours le processus d’organisation de l’assemblée générale ordinaire élective dont la tenue a été maintenue pour le 24 du mois prochain.
A. M.

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