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RECONDUCTION DU CONTRAT DU GAZODUC MAGHREB EUROPE Le nouveau mensonge du Makhzen

Après la «main tendue» de Mohammed VI, le Makhzen tente de «forcer la main» à l’Algérie dans le dossier du Gazoduc Maghreb Europe (GME). Jeudi 19 août, dans une déclaration à l’agence de presse marocaine, la directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines, Amina Benkhadra, avait déclaré que le Maroc était favorable à la reconduction du contrat de ce gazoduc qui traverse le territoire de ce pays depuis 1996.
Tarek Hafid Alger (Le Soir) - «La volonté du Maroc de maintenir cette voie d'exportation a été clairement affirmée de manière constante, à tous les niveaux, depuis plus de trois ans.
Nous l'avons exprimée verbalement et par écrit, publiquement et dans les discussions privées, toujours avec la même clarté et la même constance», a-t-elle déclaré. Une déclaration sans fondement puisque l’Algérie n’a pris aucune décision dans ce sens.
Une source officielle, qui a requis l’anonymat, a indiqué au Soir d’Algérie «que toute reconduction doit avoir l’aval du gouvernement algérien» et qualifiant ainsi la sortie médiatique de la directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines de «nouveau mensonge». «Le Maroc parle publiquement d’une affaire réglée alors que ce n’est pas le cas. Actuellement, le GME n’est utilisé qu’au profit de ce pays qui lui permet d’importer des centaines de milliers de m3 de gaz naturel pour les besoins de sa consommation interne», indique notre source.
Un démenti confirmé également par l’APS. «L'Algérie, en toute souveraineté et autonomie de décision, n'a toujours pas décidé de le reconduire à l'expiration du contrat qui encadre son économie en octobre 2021. Le Maroc pompe 800 millions de m3 de gaz pour ses besoins qui viennent s'ajouter aux royalties qu'il prélève au titre du droit de passage du gazoduc. On comprend ainsi son insistance à accroître ses capacités», analysent les experts, tout en rappelant que «l'Algérie exporte également du gaz par un autre canal totalement nouveau, à savoir le gazoduc Medgaz à partir de Beni-Saf», précisent des experts contactés par l’agence de presse officielle. En clair : la version présentée par le Maroc selon laquelle il autorise la poursuite des exportations de gaz naturel vers l’Espagne à travers le GME n’est une supercherie.
L’essentiel du gaz exporté vers l’Espagne puis vers l’Europe est injecté via l’autre gazoduc, le Medgaz, qui relie le port de Beni-Saf à celui d’Almeria. La non-reconduction de ce contrat par l’Algérie serait une véritable catastrophe pour le Maroc puisque l’énergie électrique est produite à partir du gaz naturel issu des champs de Hassi R’mel.
En effet, 93% de ce gaz servent à produire de l’électricité et 7% sont utilisés dans l’industrie. Même si le Maroc refuse de le reconnaître, sa sécurité énergétique dépend en grande partie de son voisin de l’Est.
Son hostilité envers l’Algérie, notamment depuis son alliance stratégique avec Israël, ne plaide pas pour une reconduction du contrat du GME. À trop insulter l’avenir, le roi du Maroc a fini par mettre l’économie de son pays en difficulté.
T. H.

 

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