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GRÈVE DES ENSEIGNANTS Les parents d’élèves condamnent

La grève des enseignants du secteur de l’éducation nationale n’est pas du tout du goût des parents d’élèves. Une démarche que condamne l’Association des parents d’élèves. Pour elle, le droit de l’élève à l’enseignement prime sur l’intérêt de l’enseignant.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - L’année scolaire 2020-2021, qui a peiné pour démarrer à cause de la pandémie de Covid-19, connaît depuis quelques semaines une forte perturbation. Les enseignants du secteur de l’éducation nationale ont renoué avec la protestation. Après les quelques grèves observées les mois derniers, un autre mouvement de contestation est prévu aujourd’hui, 28 avril 2021, dans les trois paliers.
Un débrayage qui perturbera, une nouvelle fois, l’année scolaire et affectera certainement la qualité de l’enseignement et le niveau scolaire des élèves, eux qui n’ont pu rejoindre les bancs de l’école qu’à la fin octobre 2020 pour le cycle primaire, et en novembre dernier pour le moyen et le secondaire. Crise sanitaire de Covid-19 oblige, le volume horaire des cours a été également réduit. La démarche des syndicats du secteur de l’éducation nationale qui prônent la grève n’agrée pas les parents d’élèves, qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants. L’Association des parents d’élèves condamne d’ailleurs, ce mouvement de débrayage. «Nous sommes contre les grèves et c’est un principe», affirme son président, Khaled Ahmed. D’autant, poursuit-il que «ce n’est pas le moment de recourir à la grève et de revendiquer des droits, alors que l’Algérie connaît une situation sanitaire, économique et sociale critique».
Pour lui, les mouvements de débrayage ne doivent pas avoir lieu dans le secteur, du moment que les portes du dialogue avec la tutelle restent ouvertes. «Les enseignants peuvent également faire appel au Premier ministre et aussi au président de la République», ajoute-t-il. 
Le président de l’Association des parents d’élèves estime que la situation actuelle des enseignants n’est pas «très mauvaise», mais nécessite tout de même «une révision et une reconsidération de l’enseignant». Il suggère ainsi aux syndicats de l’éducation nationale de trouver une autre formule pour revendiquer leurs droits et faire parvenir leurs doléances aux pouvoirs publics,  sans porter atteinte aux droits des élèves.
«Les grèves pénalisent les élèves. Déjà que le volume horaire des cours dispensés a été réduit à 50% depuis l’avènement de la pandémie de Covid-19, s’ajoute aussi le rythme du mois de Ramadhan», fait-il remarquer. Khaled Ahmed précise, à cet effet, que si la grève est un droit constitutionnel, l’élève, lui aussi, a un droit constitutionnel. 
Et de rappeler l’article 53 de la Constitution qui assure le droit de l’enfant algérien à l’accès à l’enseignement, et l’article 57 qui garantit le droit à la grève. Seulement, conclut-il, «l’article 53 annule l’article 57, car la priorité est à l’élève, vient ensuite l’intérêt de l’enseignant».
Ry. N.

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