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Au lendemain de la préparation de la Conférence nationale des start-up L’heure est à l’investissement dans l’économie numérique

La réunion des jeunes entrepreneurs dans le domaine des technologies modernes et de la numérisation, tenue le 19 août dernier, au Palais des Expositions des Pins-Maritimes, à l’initiative du ministre du Commerce, a suscité un climat d’optimisme et de satisfaction parmi le milieu des start-up. Le ministre avait promis de favoriser un écosystème à même de permettre l’évolution de ces jeunes investisseurs algériens détenteurs de marchés internationaux à l’échelle internationale mais soumis aux entraves administratives, à commencer par les banques et les dispositifs d’aide à l’investissement non appelés à se recycler afin de gérer ce créneau immatériel.
Abdelhalim Benyellès - Alger (Le Soir) - Le 14 septembre prochain sera donc une date phare pour le décollage de cette nouvelle économie basée sur l’investissement dans les ressources humaines, créatrices de richesses qui entre dans le cadre de la politique gouvernementale de diversification économique. Il s’agit d’initiatives particulières qui cherchent à activer dans un climat favorable lié au développement des technologies modernes dont les institutions, habituées à l’économie traditionnelle, et pas encore adaptées à gérer l’investissement virtuel. Et, pourtant ces compétences algériennes sont sollicitées par de grands groupes étrangers, en témoigne leur participation au dernier salon professionnel VivaTec de Paris en mai dernier, consacré aux nouvelles technologies, qui a vu la participation de plusieurs jeunes compétences nationales et qui ont, à l’occasion, été «dragués», nous a révélé un jeune investisseur dans les TIC.
Autant d’arguments concrets ont été exposés au ministre du Commerce, faisant suite au sondage effectué dans 34 wilayas pour tenter de recenser toutes les préoccupations qui entravent l’investissement dans l’économie virtuelle et numérique en Algérie.
Le ministre s’est montré sensible à ce climat défavorable auquel sont soumis les jeunes investisseurs, puisqu’il avait promis que la date du 14 février prochain sera celle du «décollage et non celle de la prise de décisions» de l’économie numérique.
La dernière réunion de ces start-up consacrée au traitement de ce sondage qui appelle à la mise en place d’un écosystème favorable à l’investissement digital, a été considérée par le ministre comme un document de base et une «plate-forme »visant à développer un écosystème et par delà trouver, au plus vite, toutes des solutions concrètes.
Ceci en réponse à un intervenant qui a sollicité des garanties du gouvernement aux porteurs de projets innovants qui interpellent la participation de l’Etat pour la protection des brevets à l’échelle internationale.
60% des investisseurs sont en possession de projets innovants, dont la durée de vie est très courte, avait fait savoir un jeune créateur de projet numérique qui signale, à ce sujet, que les dispositions d’aide à l’investissement à l’instar de l’Ansej ne sont pas adaptées au domaine des start-up, et, de ce fait, non au fait du financement des idées, car habituées au traitement des dossiers d’investissement matériel.
Et, c’est justement là où le ministre est intervenu pour insister sur le volet de la formation, dans sa nouvelle politique, au niveau des institutions concernées, à savoir banques, CNRC, Ansej, Cnac et Angem, notamment.
«La formation des institutions concernées par le commerce constitue l’un des piliers de la réussite dans l’investissement dans le numérique», avait reconnu le ministre.
A ce sujet, il a été décidé de donner des instructions à la CNRC afin d’annuler l’obligation de disposition du local et, de ce fait, le document du bail de location. Outre cela, de nouvelles mesures visant l’adaptation du système bancaire pour l’accompagnement des start-up dans leurs opérations à l’export.
Dans ce domaine, les start-up ont été unanimes à exprimer leur satisfaction dans la levée de cette contrainte à l’origine de l’exil des start-up, comme nous l’a expliqué un investisseur dans le numérique et formateur de start-up.
«Au bout d’une formation de 3 années, ils se retrouvent à l’étranger», nous précise-t-il, signalant la compétence nationale sollicitée par les groupes internationaux des technologies modernes et du numérique. Que ce soit du côté des start-up attentives aux résultats de la conférence nationale du 14 août ou encore du ministre du Commerce, soucieux de la mise en marche de la politique gouvernementale de la diversification économique, tout porte à croire que la réussite du projet «Algérie-Innovation», prôné par le ministre du Commerce, sera au rendez-vous.
A. B.
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