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Mustapha Lahbiri nommé sénateur dans le tiers présidentiel L’œuvre inachevée du DGSN

Le désormais ex-directeur général de la Sûreté nationale, le colonel Mustapha Lahbiri, a été désigné, lundi dernier, comme sénateur dans le tiers présidentiel par Abdelaziz Bouteflika. Une décision qui, en soi, tombe à point nommé pour mettre fin aux nombreuses spéculations autour du départ de Lahbiri de la tête de la Sûreté nationale, le 13 février dernier.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Il faut savoir, en effet, qu’en règle générale, Abdelaziz Bouteflika a toujours réservé les nominations au tiers présidentiel aux proches et aux fidèles davantage qu’à toute autre considération.
Si le colonel Lahbiri n’a duré que huit mois à la tête de la Police nationale, c’est parce que lui-même aurait demandé d’être déchargé de cette lourde responsabilité, affirme-t-on dans son entourage.
Déjà, cet ancien officier de l’armée voulait même être déchargé de son ancienne fonction de directeur général de la Protection civile qu’il dirigeait depuis 2001 mais, affirme-t-on encore, Bouteflika ne voulait pas se séparer d’un ancien compagnon dont l’amitié remonte à l’époque de la Révolution du temps où Lahbiri dirigeait le PC de l’ALN dans la région de Tiaret.
Le 26 juin 2018, Bouteflika limogeait, à la surprise générale, le général-major Abdelghani Hamel et faisait appel, le jour même, au colonel Lahbiri pour lui confier un poste si sensible, ce qui dénote la nature des rapports entre les deux hommes.
Dans le corps de la police et des différents services de sécurité dépendant de la DGSN, mais aussi chez l’opinion publique, l’on découvrira assez rapidement la différence des personnalités respectives des deux patrons.
Ainsi, et contrairement à son prédécesseur, Mustapha Lahbiri réduira le protocole lié à sa fonction à sa plus simple expression. Son cortège personnel passe presque inaperçu et l’homme, lui, est sobre et accessible. Un trait de caractère qui a vite déteint sur l’institution qu’il dirigeait. Il ne tardera d’ailleurs pas à lancer une grande opération de moralisation de l’institution et de rationalisation de ses biens. Ceci, en décidant d’enjoindre à tous les anciens responsables (ministres, présidents de l’APN, ex-DGSN, etc) de restituer les véhicules appartenant à la DGSN ainsi que le rappel des éléments de la garde personnelle, dont certains des anciens responsables continuaient d’en bénéficier des années après avoir quitté leurs fonctions respectives.
Lahbiri découvrira, par exemple, qu’un ancien ministre de l’Intérieur et un ancien président de l’Assemblée avaient, chacun à sa disposition, pas moins de cinq véhicules de service ! D’autres, également, continuaient à occuper les villas servant de logements de fonction, dont celle du directeur général de la Sûreté nationale lui-même. Il découvrira, également, qu’il était très difficile de mettre fin à certaines «mauvaises habitudes» comme en témoignent, d’ailleurs, les résistances de certains anciens responsables sommés de restituer des biens appartenant à la collectivité.
Lahbiri avait également procédé à une série de nominations et de mutations dans l’objectif d’assainir la situation et de donner une nouvelle image de la Police nationale.
K. A.

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