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En perspective du prolongement du confinement L’USTHB opte pour l’enseignement à distance

Devant le doute et pour faire face à toute éventualité et ainsi éviter une année blanche, l’université et l’école sont appelées à continuer à fonctionner tout en s’adaptant à la mesure de confinement. Avec la perspective de prolonger la durée de confinement, initialement prévue pour le 5 avril, l’enseignement à distance s’impose comme unique solution pour juguler le pire. L’Université de Bab Ezzouar a opté officiellement pour cette solution.
Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - Le 12 mars dernier, alors que le pays enregistrait ses premiers cas de contamination au coronavirus, le chef de l’Etat a ordonné la fermeture des universités et des écoles afin de lutter contre la propagation de la maladie.
La mesure est prévue jusqu'au 5 avril, date de la fin des vacances scolaires. Des mesures drastiques incitant les citoyens au confinement ont été prises par la suite. Or, la reprise n’est pas garantie pour le 5 avril surtout que tout porte à accréditer le prolongement du confinement et donc de la fermeture des universités et écoles au-delà du 5 avril.
Que faire alors pour éviter de sombrer dans l’année blanche ?
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a demandé, il y a quelques jours, aux responsables des centres universitaires, aux enseignants et aux chercheurs d’œuvrer à assurer la continuité des études, appelant les établissements à s'organiser pour proposer leurs cours à distance.
Une mesure imposée par le confinement qui oblige à s’y adapter. Plusieurs pays ont déjà adopté cette nouvelle méthode de l’enseignement pour éviter les années blanches et tous les retards qui pourraient, par la suite, être impossibles à rattraper.
En Algérie, cette solution vient d’être adoptée officiellement par l’Université des sciences et de la technologique (USTHB) de Bab Ezzouar à Alger. «Dans le but d'assurer une reprise effective des enseignements le 5 avril, l'USTHB s'est associée avec son partenaire Cisco pour le lancement de la plate-forme numérique Webex, permettant la continuité de l'enseignement à distance en respectant le calendrier des cours», a annoncé l’USTHB, hier, dans un communiqué signé par son recteur, Djamel Eddine Akretche.
Il invite les enseignants et les étudiants à rejoindre les sessions dédiées qui peuvent supporter simultanément jusqu'à 5 000 utilisateurs.
«Les cours dispensés peuvent être consultés en différé en streaming sur la plate-forme Moodle fonctionnelle dans l'espace de travail numérique de l'USTHB. La nouveauté, l'accès peut se faire via plusieurs supports : PC, mobile, smartphone et même téléphone fixe en formant un numéro gratuit», précise l’université.
Elle ajoutera que la gestion des réunions de travail, meetings et conférences est aussi programmée dans le cas de prolongement des mesures de confinement contre le coronavirus.
L’USTHB a annoncé officiellement le déploiement de cette application et invite la communauté universitaire en son sein à y adhérer pleinement pour assurer le bon déroulement du second semestre et ainsi la réussite de l'année universitaire.
Pour les étudiants et les observateurs, cette démarche est à saluer et à généraliser mais un problème de taille se pose : les inégalités d’accès à internet dans les différentes wilayas du pays peuvent entraver son succès.
Tout le monde sait, en effet, que la qualité de la connexion n’est pas la même partout et que, dans certaines régions, la connexion n’existe presque pas. Les étudiants des grandes villes auront plus de chances de suivre les cours et d’évoluer par rapport aux autres.
K. A.

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