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Une nécessité pour L’UGCAA et L’APOCE «Nous devons apprendre à vivre avec le Covid-19»

Les représentants des organisations des commerçants et des consommateurs ont jugé à l’unanimité, que tous les secteurs d’activité doivent être soumis à un protocole sanitaire rigoureux afin de ne plus faire l’objet de restrictions qui les limitent dans leur exercice quotidien et d’éviter d’accuser de nouvelles pertes financières conséquentes. Ils saluent, dans ce contexte, la décision liée à l’ouverture des salles des fêtes, dont la fermeture a engendré d’un côté, de graves contrecoups financiers pour les gérants de ces lieux, et de l’autre, la hausse des cas de contaminations, en sachant que des cérémonies de mariages et autres continuaient à avoir lieu clandestinement, sans le moindre respect des mesures barrières.
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Les membres de l’Union générale des commerçants et artisans algériens ainsi que de l’Association de protection des consommateurs (Apoce) ont animé, hier au siège de l’UGCAA, une conférence de presse autour des conséquences de cette réouverture. La décision d’autoriser les gérants des salles des fêtes à reprendre leurs activités est d’après eux «salutaire». Dans le sens où ces derniers ont accusé des pertes non négligeables et qui plus est «sont impossibles à compenser». Le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, a expliqué qu’au vu du caractère «persistant» du virus, le recours à la fermeture ou gel de certaines activités n’est pas forcément la solution. Il fera, d’ailleurs, remarquer que «la fermeture des salles des fêtes n’a pas empêché les familles à organiser des cérémonies sans prendre en considération le moindre geste barrière ». C’est même, selon lui, ce qui a été en grande partie à l’origine de la hausse des cas de contamination.
Mustapha Zebdi n’a pas manqué de «dénoncer» dans ce sens, une certaine politique de deux poids deux mesures, dont sont victimes beaucoup de commerçants. Et pour cause, pendant que les salles des fêtes étaient fermées, l’irrespect des gestes barrières n’a cessé d’être constaté au niveau des administrations publiques, des universités, et mêmes des hôpitaux. Et ce «sans la moindre intervention des autorités pour anticiper les risques auxquels nous expose ce relâchement». La posture à adopter, aujourd’hui, ne doit plus consister, préconise-t-il «au gel systématique des activités commerciales, peu importe les circonstances sanitaires». Naturellement, il se dit favorable à la mise en place d’un protocole rigoureux dans tous les secteurs, et pérenniser de ce fait toutes les activités qui s’y réfèrent «dans l’espoir de ne pas assister à l’effondrement total de l’économie nationale». Rejoignant l’approche de Mustapha Zebdi, le président de la Fédération nationale des salles des fêtes considère qu’il «est temps d’apprendre à vivre avec la présence de l’épidémie du Covid-19». Cela exige des gérants des salles des fêtes notamment « de veiller au respect du protocole établi par le ministère de la Santé comme condition à la réouverture».
L’intervenant tient tout de même à préciser que certains points contenus dans ce protocole ne peuvent être respectés au détail près, car tout simplement «pas faisable sur le terrain». Le représentant de la Fédération des salles des fêtes propose, par ailleurs, qu’en attendant de reprendre les principales activités dès le printemps prochain, d’exploiter ces espaces en les transformant en centre de vaccination et de sensibilisation des citoyens sur sa nécessité. Et ce «dans le but de contribuer à accélérer la cadence de vaccination», appuie-t-il. Celui-ci souhaite dans ce registre, «l’accompagnement des autorités sanitaires».
Le secrétaire général de l’UGCAA, Hazab Ben Chahra a, quant à lui, plaidé pour l’instauration de protocoles sanitaires adaptés à chaque secteur «afin d’éviter de retomber dans une crise de laquelle il sera difficile de sortir». Selon lui, c’est la dernière option qui s’offre à nous si on veut «préserver la santé de la population et en même temps, relancer notre économie».
Malgré les périls que nous encourons actuellement avec l’arrivée de plus en plus probable d’une quatrième vague du Covid-19, les membres de l’UGCAA ainsi que de l’Apoce ne voient d’autres issues de sortie de crise que l’application stricte du protocole sanitaire dans toutes les administrations et structures fréquentées par les citoyens.
M. Z.

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