Le complexe Sider El-Hadjar est à nouveau à l’arrêt pour une douzaine de jours, du 12 au 24 novembre courant. C’est un «arrêt programmé pour des travaux de maintenance périodiques», selon des responsables de l’usine.
Cet énième arrêt intervient après ceux qu’a connus le complexe depuis le début de la présente année pour diverses raisons. Il y avait celle liée au manque de la matière première, le minerai de fer, pour cause d’un mouvement de grève pour des revendications socio-professionnelles des mineurs de l’Ouenza et Boukhadra dans la wilaya de Tébessa. Ils réclamaient aussi plus de considération de la part de leur direction, la société des mines de fer de l’Est (MFE).
Il faut ajouter à cela les perturbations d’acheminement par train du fer brut de Tébessa vers El-Hadjar. Là aussi, la raison invoquée est d’ordre socio-professionnelle outre la détérioration en plusieurs tronçons de la voie ferrée entre Annaba et Tébessa
Il y a également l’arrêt durant plusieurs jours du haut-fourneau n°2 en raison d’une mauvaise qualité du coke importé qui lui servait de combustible.
Tous ces arrêts répétitifs peuvent influer négativement sur le bilan financier de l’exercice 2019. Sachant qu’une seule journée d’arrêt de la production coûte au complexe quelque 2 milliards de dinars.
A. Bouacha
