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Œuvres sociales de l’éducation Ouadjaout lance le processus électoral

Le processus d’élection de la commission de la gestion des œuvres sociales se poursuit, en dépit de la tension qu’elle suscite dans le secteur de l’éducation nationale. Le département du ministre Mohamed Ouadjaout a annoncé que la date du 4 mai prochain a été retenue pour le déroulement des élections des  commissions de wilaya. C’est ce qu’a précisé une note du ministère de l’Éducation nationale. 
Massiva Zehraoui - Alger (Le Soir) - Cette étape implique la désignation des membres des commissions de wilaya par les délégués des établissements scolaires ayant été antérieurement élus, le 6 avril dernier.
Le document a ainsi souligné que les candidatures seront ouvertes au niveau des directions de l’éducation, à partir de dimanche 25 avril, pour s’étaler jusqu’au 27 du même mois.
Pour ce qui est des listes des personnes dont les candidatures sont acceptées et celles pour lesquelles elles seront rejetées : « elle sera affichée le 28 avril prochain, dans les établissements scolaires,  ainsi que dans l’enceinte des directions de l’éducation ». À partir de là, un recours sera effectué pour établir la liste finale des candidatures. Liste qui sera affichée le 3 mai 2021. 
Le directeur de l’éducation procédera ensuite à la désignation des établissements qui feront office de centres de vote. Les premiers résultats seront connus d’après la note, le 5 mai prochain, c'est-à-dire le même jour que l’élection.
Les recours seront alors soumis à étude durant trois jours , avant de trancher définitivement, le 10 du même mois. Simultanément, les présidents des commissions des wilayas seront élus le 16 mai, sous la supervision du directeur de l’éducation. 
Le choix des membres de la commission qui se chargeront de la gestion de l’argent des œuvres sociales poursuit donc son cours, malgré les frictions que ce dossier suscite depuis des années, notamment chez quelques organisations syndicales relevant de ce secteur. Plusieurs syndicats ont d’ailleurs décidé de boycotter ces élections, qu’ils qualifient de « mascarades». 
Le président du  syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura,  qui a choisi de ne pas participer à cette élection, explique sa décision par le fait que «  la tutelle est en train de reproduire  le même schéma,  et par conséquent, les mêmes erreurs que celles d’un passé pas si lointain». Boualem Amoura soutient que le problème se situe dans le mode de gestion de l’argent géré par les œuvres sociales. 
« Des sommes exorbitantes sont dépensées chaque année dans l’opacité la plus totale », a-t-il dénoncé.
Le fait est que, la commission censée gérer ces deniers au profit du personnel de l’éducation, n’est pas décentralisée. Il souligne que la décentralisation est la seule façon de tracer et de contrôler dans la transparence le cheminement de cet argent.
D’ailleurs, il dira ne pas comprendre pourquoi « le mode de gestion des autres commissions des œuvres sociales dans les autres secteurs de la fonction publique est décentralisé, alors que ce n’est pas le cas pour l’éducation nationale ». 
La question de la décentralisation de la gestion des œuvres sociales réunit d’autres entités syndicales, qui en soulignent la nécessité depuis plusieurs années. Comme le Satef, le Conseil des lycées d’Algérie  (CLA), le Syndicat national autonome du personnel de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), et enfin, le Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN), qui ont boycotté ces élections. 
M. Z.

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