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Ils encourent des peines de 30 ans jusqu’à la perpétuité Tebboune déclare la guerre aux spéculateurs

La mise en œuvre de la loi portant lutte contre la spéculation, dont le projet a été au menu de la réunion du Conseil des ministres, hier, devra être précédée d’une vaste campagne de sensibilisation et d’explication à l’effet, selon le président de la République, d’éviter les amalgames déjà entretenus autour de ce texte.
M. Kebci - Alger (Le Soir) - Le président de la République veut en finir avec le fléau de la spéculation à l’origine de la flambée continue des prix des produits, dont ceux de large consommation. Ayant promis de mener une bataille sans merci contre les spéculateurs qu’il a catalogués comme étant des gens appartenant à la fameuse Issaba, assurant qu’ils ne seront pas plus forts que l’État, Abdelmadjid Tebboune avait, pour rappel, instruit le ministre de la Justice et garde des Sceaux de préparer un projet de loi allant dans ce sens.
Et ce texte, présenté, donc, hier, prévoit, comme recommandé par le chef de l’État, de réviser le code pénal dans le sens de criminaliser la spéculation avec une peine maximale de trente ans de prison et même la perpétuité pour les personnes impliquées dans le crime de spéculation.
Mais entre-temps, et conscient de la nécessité de préparer le terrain à cette disposition pour sa mise en pratique qui suscite d’ores et déjà des craintes dans le milieu commercial, Tebboune a instruit le premier responsable du secteur de mener une campagne de sensibilisation auprès des commerçants, mais également au sein de la société civile. Il s’agira d’expliquer le bien-fondé de cette loi anti-spéculation en perspective, en distinguant notamment entre le stockage organisé à des fins commerciales et le stockage dans le but de créer de la rareté et donc d'augmenter les prix en vue de semer le chaos et le désespoir. Autre point à l’ordre du jour de cette réunion du Conseil des ministres, l’évaluation de la rentrée dans l’enseignement supérieur. A ce sujet, le chef de l’État a instruit le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique d’explorer les mécanismes qui permettront le changement de la répartition générale des spécialités universitaires, en s'orientant davantage vers les sciences exactes et technologiques, de poursuivre la matérialisation du principe de spécialisation et de l’excellence dans l’optique de créer des villes universitaires spécialisées selon les capacités des différentes institutions universitaires et de leur environnement économique et social. Il s’agira également d’impliquer les compétences universitaires algériennes dans divers programmes visant à atteindre la souveraineté numérique, de développer des programmes de coopération pour encadrer la contribution des experts algériens aux efforts de développement dans les pays frères et amis, d’offrir les capacités d'une formation qualitative par les meilleurs moyens, avec la nécessité de tirer profit des énergies des cadres universitaires, d’accorder une importance particulière à la formation et à l'encadrement scientifique supérieur dans les écoles d'intelligence artificielle et de mathématiques, dans le respect des moyennes les plus élevées de toutes les régions du pays.
Pour ce qui est du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, dont la rentrée s’est effectuée mercredi dernier, le président de la République a instruit le premier responsable du secteur de poursuivre l’effort à l’effet d’assurer la complémentarité entre les offres de formation et les exigences du monde économique, notamment en ce qui concerne la satisfaction des besoins des institutions économiques dans le domaine de la formation des ressources humaines, de valoriser la formation dans des domaines et des branches qui continuent encore à adopter des démarches traditionnelles, notamment dans l'aquaculture, la construction de bateaux de pêche, et le domaine des énergies renouvelables.
Il s’agira également d’assurer une harmonie entre les programmes de formation professionnelle et l'enseignement supérieur dans le cadre du plan national de développement, notamment dans les secteurs porteurs, comme l'industrie pharmaceutique, et d’ouvrir la formation aux travailleurs détachés, issus des entreprises et des institutions, dans divers centres de formation professionnelle, avec l'aide de l'État.
M. K.

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