Placeholder

Rubrique Constances

Adieu Zoubir-Smaïl et la vie - Tebboune fait le point - Les Verts, le ghoraf et la polémique

La semaine a été pénible, triste. Avec la disparition de Zoubir Souissi, Le Soir d’Algérie fait ses adieux à l’un de ses illustres et intrépides fondateurs. Mais avec la disparition de Zoubir, c’est toute l’histoire de la presse nationale qui défile. Pour ceux qui vont à l’information en ce jour parce que trop jeunes pour avoir en mémoire son exceptionnel et passionnant parcours, pour les témoins privilégiés qui ont accompagné son cheminement professionnel et surtout pour les plus proches qui ont eu la chance et l’honneur de son amitié, Zoubir est une perte difficile à combler. Pour beaucoup de monde, le journaliste rigoureux, le chef humble et affectueux, l’homme attachant va beaucoup manquer.

La semaine a été pénible. Le chef de l’État a accordé un entretien à l’hebdomadaire français Le Point. Deux journalistes algériens connus pour être aussi des écrivains ont réalisé le travail. On peut apprécier le fond et la forme de l’entretien, cela relève de la liberté de chacun. Mais les journalistes sont libres, aussi. Ils sont même… obligés d’être libres, sans quoi, ils doivent changer de métier. Kamel Daoud et Adlène Meddi n’ont pas la réputation d’être des larbins et ceux qui les ont descendus en flammes ne peuvent prétendre à aucun monopole, ni celui du professionnalisme ni celui de la vertu. Les deux confrères ne sont pas les plus nuls du pays, non plus, loin de là. On aime où on n’aime pas, il faut juste critiquer avec les arguments de la critique. Le reste, c’est le reste.
La semaine a été moins pénible. De ces images et de ces mots qui nous mettent du baume au cœur, il y en a quelques-unes, quand même. On aimerait qu’il y en ait plus,... mais. Ça nous vient de Tigzirt, cette fois. Le garçon s’appelle Smaïl, une dizaine d’année et la détresse des «migrants» subsahariens à un âge où on n’a pas besoin de ça. Smaïl a participé à un marathon organisé à Tigzirt, donc, et a gagné la course. Il y a d’abord les organisateurs. Ils lui ont permis d’être de la compétition et méritent un grand respect. Il y a aussi toute la sollicitude dont il a fait l’objet et surtout les possibiltés de sa prise en charge scolaire. Il y a enfin l’émotion que l’événement a suscitée à travers la Toile. Merci à tous, dans un pays où on est plus prompt à donner une pièce qu’à offrir une vraie perspective d’émancipation, le geste «fort».
La semaine a été moins pénible. Les Verts ont retrouvé Tchaker et c’était déjà un événement même si les gradins vides, ça ne crée pas vraiment de l’enthousiasme, surtout face à un adversaire aussi modeste. Qu’à cela ne tienne, une victoire large, des découvertes et une… pelouse comme on en a rarement eue… Et puis cette polémique : changement des caractères pour les noms des joueurs sur les maillots, le drapeau palestinien… Moi je préfère le bijou de combinaison-but entre Bounedjah et Belaïli. Sinon le ghoraf de Ferhat !
S. L.

Placeholder

Multimédia

Plus

Les + populaires de la semaine

(*) Période 7 derniers jours

  1. Coupe du monde de gymnastique L'Algérienne Kaylia Nemour s'offre l'or à Doha

  2. Affaire USM Alger - RS Berkane La décision de la CAF tombe !

  3. Demi-finale aller de la Coupe de la CAF Le match USM Alger - RS Berkane compromis, Lekdjaâ principal instigateur

  4. Le stade Hocine-Aït-Ahmed de Tizi-Ouzou pourrait abriter le rendez-vous La finale se jouera le 4 mai

  5. Coupe de la CAF, le match USMA-RS Berkane ne s’est pas joué Les Usmistes n’ont pas cédé au chantage

  6. Temps d’arrêt Lekdjaâ, la provocation de trop !

Placeholder