JSK - Élections - Flambée des prix - Retour de flammes

La semaine a été pénible. La JS Kabylie, le plus grand club d’Algérie, un patrimoine sportif, culturel et symbolique est menacé jusque dans son existence formelle. Enjeu d’intérêts mercantiles et politiques, elle est devenue l’otage de clans sans projet, sans moyens, sans compétences dont (les) programmes sont réduits à la surenchère populiste. On ne sait pas si le plan anti-JSK est programmé-scénarisé mais on sait au moins que les «projets» concoctés pour le club, ainsi que les hommes qui ont présidé à ses destinées sont indignes de l’institution. Pour faire court, la JSK et ses supporters ont besoin d’un vrai projet, de moyens à hauteur des ambitions qui devraient être les siens et d’un prolongement socioculturel qui entretient son ancrage régional. Les amoureux de la JSK ne laisseront pas faire l’alternance des médiocrités.
La semaine a été pénible. Dans la «décrispation» ambiante par rapport aux élections locales, tout n’est pas rassurant, tout n’est pas cohérent. C’est bien, c’est même très bien que les pour et les contre puissent se parler sans se faire la «guerre». C’est aussi bien que dans les deux camps, on puisse trouver des gens qui ont renoncé à leurs certitudes ou seulement mis de l’eau dans leur vin en entretenant quelque doute. De ce «débat» émerge quand même un argumentaire qui laisse perplexe quant à l’option à prendre : «Participer massivement si cela peut déranger le pouvoir et boycotter activement si ça l’arrange», peut-on lire ça et là. Et ce qui arrange ou dérange le citoyen, alors ?
La semaine a été pénible. Ce ne sont plus les prix des fruits et légumes qui flambent mais quasiment l’ensemble des produits alimentaires dont certains ont carrément doublé. S’agissant des fruits et légumes justement, on attend toujours les retombées de la «panacée du gouvernement». Dans cet espace, on avait déjà évoqué sa vanité : permettre aux producteurs de vendre aux consommateurs ne règle rien parce que l’espace et la durée de cette mesure sont insignifiants, ce n’est pas si compliqué que ça.
La semaine a été pénible. Alors qu’on pensait que l’enfer était derrière nous, alors que l’heure était au pansement à la reconstruction et au reboisement, de violents incendies ont ravagé la localité de Béni-Amrane dans la wilaya de Boumerdès, nous rappelant que l’horreur n’a peut-être pas dit son dernier mot. Vigilance.
S. L.