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Rubrique Contribution

Intégration transnationale et réalité nationale III- Les défis du futur

Par Amine Kherbi(*)
La troisième partie de cette contribution, qui complète les deux précédentes pour dire ce dont la crise est le nom, rappelle la complexité du monde contemporain, met en évidence les profondes pertes de repères, exacerbées par la crise actuelle, et suggère des pistes de réflexion sur les défis du futur. 

A une époque où tout s’impose dans l’urgence, où les événements se chevauchent et les actualités s’entrechoquent, c’est une gageure que de vouloir distinguer dans ce lot de nécessités  les défis des prochaines décennies. 
En d’autres termes, de quoi faut-il s’occuper aujourd’hui pour que demain soit vivable ? Tout le problème est là.
Depuis quelque temps, d’aucuns s’interrogent pour savoir si la situation   politique, économique, sociale et sécuritaire de l’Algérie est en passe d’évoluer vers une ère nouvelle ou si, au contraire, celle-ci est en train de s’enliser dans une crise systémique sans issue. Les temps sont difficiles pour les planificateurs stratégiques, tout comme pour les concepteurs de sécurité et de développement. Dès lors, que proposer au choix du décideur politique ?
Il est vrai que dans un contexte d’incertitude, conceptualiser l’expérience d’un environnement qui refuse de se plier aux tentatives rationnelles de description et de structuration méthodique n’est pas une tâche aisée. Faute d’impact réel sur l’état de la société, les changements intervenus au cours des dernières années n’ont pas permis en effet de tirer les enseignements en vue de formuler une approche prospective globale, d’approfondir les réformes structurelles indispensables à la modernisation de l’économie et d’adapter le cadre institutionnel afin de conforter l’Etat de droit et de renforcer, à long terme, la sécurité et la stabilité du pays.

Sécurité et développement
Les deux mots sont depuis quelques années inséparables(1). Avec l’accélération de la mondialisation et du changement, ce n’est pas tant sur la nature des menaces que sur leurs causes que se déroule le débat actuel. Quelles que soient les vulnérabilités, les politiques de sécurité et de développement sont devenues indispensables. 
A l’heure des défis globaux, tout le monde s’accorde à dire qu’en Algérie les pesanteurs du legs bureaucratique des dernières décennies s’avèrent plus pénalisantes qu’on le croit généralement pour la connaissance de l’impact des  crises actuelles, pour la formulation des réponses à leur apporter et pour la perception de leurs développements probables.
C’est pourquoi la question du sens stratégique de la crise et la capacité à trouver des solutions efficaces de sortie de crise est, aujourd’hui, plus que jamais, centrale. Elle se rattache directement au mode de gouvernance et à la nature du processus décisionnel. Des crises autrefois inconnues sont devenues des menaces réelles pour la sécurité nationale. S’y ajoutent à cela des crises mettant en danger la sécurité économique, sanitaire, culturelle, écologique et informatique du pays.
Dans un monde connecté, tout gouvernement en quête d’une issue de crise doit désormais apprendre à tenir compte de la complexité et de l’incertitude, des situations inédites et des problèmes nouveaux. 
Il devra également s’adapter à des interlocuteurs comprenant notamment les médias, les cercles de réflexion, les associations de la société civile, les entreprises et les individus qui interviennent sur les réseaux sociaux. Il est important pour gérer une crise, quelle qu’elle soit, de pouvoir obtenir en temps voulu et en quantité suffisante des informations précises sur ce qui se passe sur le terrain et de les traiter de façon pertinente. 
L’opinion publique ne doit pas être négligée car une gouvernance efficace doit reposer sur la confiance favorisant l’adhésion individuelle et collective des citoyens à l’action gouvernementale. Il est vrai que c’est avec beaucoup de retard que l’on a mesuré les changements que représentait l’expérience, à la fin des années quatre-vingt, de l’ouverture du champ médiatique et de l’instauration du multipartisme. 
Autant de thèmes qui annonçaient une transformation radicale de la politique algérienne dans ses principes et dans sa pratique. Toutefois, cette avancée a été contrariée en raison de divergences entre les différents acteurs sur la conduite du processus démocratique. D’où les appréciations différenciées sur le processus démocratique, les perceptions contrastées sur la gestion de la transition et les difficultés à dégager des perspectives claires en vue de l’instauration d’un Etat de droit pour réaliser ensemble les aspirations à l’égalité, à la liberté et à la prospérité.
D’aucuns avaient espéré qu’après le traumatisme de la décennie noire, le pays allait entrer dans une nouvelle ère avec tous ses bienfaits pour la stabilité et la sécurité. Pour autant, il fallait reprendre en main les rênes de la politique des réformes et reclasser les priorités afin de refaire le choix des possibles et des réels.
Face aux défis à relever en cette période de crise, nous avons besoin d’une conscience collective dans la vie de chaque jour et d’une politique efficace pour apporter des solutions viables et durables aux problèmes auxquels nous sommes confrontés depuis de nombreuses années.
Il est clair qu’une politique efficace de sécurité et de développement suppose une coopération régionale et internationale approfondie du fait du caractère transnational ou global de certains problèmes, mais également parce qu’une dissymétrie entre les politiques nationales conduirait à des distorsions de concurrence préjudiciables aux pays les plus sensibilisés à la question du développement durable.
Comme tous les concepts nouveaux, la notion de sécurité-développement souffre de l’imprécision des définitions provoquant un consensus général chez les chercheurs masquant les choix concrets et les conflits qu’ils entraîneront inévitablement. On peut cependant espérer que la mobilisation académique en cours autour de ce thème permettra la réalisation d’avancées significatives dans les différents domaines de l’intégration et de la sécurité économique.
Quel est le rôle de l’Algérie dans cette quête conceptuelle en vue d’une meilleure compréhension des enjeux de sécurité et de développement ? Outre l’inexistence de cette matière comme module de master en relations  internationales dans nos universités, force est de constater le faible niveau de notre contribution intellectuelle. Ce type de lacune est préoccupant.
Plus que jamais, l’Algérie a besoin d’un nouveau modèle d’éducation fondé sur l’égalité et le mérite. La tâche de l’université doit être adaptée afin de permettre la recherche de la vérité à la communauté des chercheurs et des étudiants, indépendamment des désirs et des ordres visant à la limiter, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur. 
Dans une Algérie en marche vers le progrès, l’université doit être le lieu où la société et l’Etat confortent le déploiement de la conscience la plus aiguë de l’époque. Même si l’université doit toujours montrer ce qu’elle est et ce qu’elle veut, l’Etat doit conserver la responsabilité de l’enseignement qui est l’une de ses missions essentielles. 
Or, l’évolution démographique, le développement technologique, les excès de l’uniformité et de la centralisation, la crise économique, les difficultés de gestion ont mis à mal un système d’enseignement supérieur dont la performance médiocre est avérée. Voilà pourquoi il est important de responsabiliser le corps enseignant en l’associant pleinement à l’action d’amélioration de la qualité et de modernisation des programmes afin de faire évoluer notre système d’enseignement pour le rendre plus juste et plus efficace.
Parallèlement à la promotion de la formation professionnelle et de l’emploi des jeunes, l’accès du plus grand nombre aux choses de l’esprit et à la connaissance doit être favorisé. En tenant compte des risques d’accroissement des inégalités et d’érosion de la vocation culturelle de l’enseignement, il s’agirait d’élargir les possibilités de choix des étudiants et de stimuler l’émulation entre les établissements d’enseignement supérieur. C’est ainsi que pourra être soutenue de façon plus efficace l’action de développement global du pays.

Enjeux de société et sécurité nationale
La société algérienne a considérablement évolué au cours des cinquante dernières années. Elle est devenue plus urbaine, plus ouverte sur le monde extérieur et tournée vers l’avenir. Cette évolution s’exprime d’une manière marquante dans le rapport aux problèmes sociétaux. Hormis les enjeux politiques, économiques, démographiques et sécuritaires, qui sont loin d’être négligeables, il faut dès lors s’intéresser en priorité au vivre-ensemble et à la cohésion nationale.
Certes, chaque société se réfère au sentiment de partager avec les autres citoyens un destin commun même si la nature du lien social s’exprime sous différentes formes. Mais en amont des problèmes liés à la fracture entre l’individu et la collectivité, il y a la question de la sécurité sociétale qui est le fondement de la notion du vivre-ensemble. Elle va au-delà de la sécurité publique ou civile.
La sécurité sociétale concerne   la sécurité nationale car elle est directement liée à l’entretien des valeurs qui fondent la raison d’être et la pérennité de la société. Voilà pourquoi l’Etat doit adapter son organisation afin qu’il fasse tout ce qu’il doit faire en vue de préserver le bon fonctionnement des pouvoirs publics. Un Etat doté d’autorité a pour premier devoir d’assurer la sécurité de la nation et la défense de ses intérêts permanents. Oublier cette réalité fondamentale conduit à s’exposer à de grands risques.
En raison des nombreuses incertitudes qui pèsent sur l’avenir, l’Algérie doit rester un pays porteur de projet et animé par l’idée d’unité nationale. La société algérienne doit avoir un projet politique qui lui soit propre pour renforcer sa résilience face aux chocs externes et être capable de provoquer un sursaut de mobilisation politique.
Dans la poursuite de cette ambition, la politique de sécurité nationale joue un rôle crucial. Pour être menée à bien, celle-ci a besoin de la volonté des gouvernants et de l’implication de chaque citoyen dans cet effort qui le concerne directement. L’efficacité de sa mise en œuvre réside dans la réorganisation des institutions, dans l’approfondissement  des réformes et dans les réaménagements nécessaires qui traduisent la capacité algérienne de rebond après les crises.

Pour conduire aujourd’hui les adaptations indispensables à la mise en phase avec la modernité, il faut faire preuve d’une grande vision et d’une détermination sans faille. Aucun Algérien ne peut être insensible au processus de modernisation dans d’autres régions du monde et notamment en Asie, mais notre réalité politique résume la modernité contradictoire de notre pays. Les difficultés que nous éprouvons pour instaurer un régime démocratique sont un des effets de notre modernisation partielle et défectueuse.
Même si nous n’avons pas fait fausse route en choisissant le système de  gouvernement actuel, c’est dans la méthode retenue pour y arriver que nous nous sommes trompés car nous avons considéré que la démocratie était le chemin vers la modernité, alors que celle-ci est le résultat de la modernité.
L’absence de communication entre le pays réel et ses classes dirigeantes, y compris les intellectuels, est une donnée caractéristique de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Le peuple n’a pas réussi à articuler ses besoins et ses revendications dans une pensée politique cohérente et dans des programmes réalistes parce que les politiques et les intellectuels qui interprètent et donnent une forme aux aspirations populaires n’ont pas été à la hauteur de cette exigence.
Hormis quelques personnalités indépendantes qui assument la fonction critique et se risquent à penser par eux-mêmes tout en contribuant au débat constructif, la plupart des intellectuels, si toutefois ils ne sont pas hypnotisés par les idéologies simplistes,  défendent le statu quo, c’est-à-dire leurs intérêts personnels.
La déstructuration du débat public et la recrudescence de la violence informelle sont la conséquence de cette situation et d’une gouvernance entachée de corruption. Lorsque le présent est chahuté par trop de brouillages, par trop de cloisonnements,  la politique perd de son sens et de sa consistance. Force est de constater que, malgré nos efforts, notre voix porte moins loin qu’hier et que nos idées manquent d’originalité et de force. 
Pour autant, l’Algérie n’est pas dépourvue de moyens humains et matériels. Il suffit de les utiliser à bon escient afin de favoriser les mutations nécessaires à la créativité et à l’innovation. L’adaptation des activités économiques existantes, l’exploitation de potentialités nouvelles, l’utilisation des technologies génériques, la mise en place d’un nouvel équilibre socio-économique et d’un nouveau mode de gouvernance constituent autant d’éléments moteurs de la modernisation et de la stabilité à long terme du pays.
Avec la propagation du coronavirus à travers le monde et la persistance du réchauffement climatique, beaucoup de choses ont changé dans les faits et dans les esprits. Nous devons intégrer cette réalité et ses impacts environnementaux et sociétaux sur notre vécu collectif, prendre conscience de l’ampleur des réformes nécessaires à notre pays et choisir la meilleure manière de les mettre en œuvre pour favoriser le changement.
Cela suppose que l’État doit mieux exercer son autorité dans le domaine de la sécurité globale en entrant dans la complexité des situations de crise pour mieux s’en sortir. La dynamique même des crises appelle à se servir d’instruments faciles à utiliser pour explorer toutes les possibilités d’évolution offertes par la révolution technologique en cours et l’impact des interdépendances sur nos options stratégiques.
La nécessité d’une stratégie de sécurité pour l’Algérie paraît évidente. Il importe tout d’abord de pallier les lacunes de la réflexion en matière de sécurité et de développement en instaurant un débat de fond sur ces questions. Il y a lieu ensuite de remédier à l’absence d’engagement des responsables politiques sur les questions de sécurité et de sens de l’urgence face aux nouvelles menaces.
Les événements survenus au cours des deux dernières décennies rendent la perception de la nouvelle menace plus facile. Même si son occurrence apparaît faible et qu’elle semble conjurée dans un avenir proche, le risque ne peut pour autant être totalement écarté. Les gouvernants, les responsables politiques et les acteurs de la société civile doivent prendre en considération une telle éventualité.
Ceci conduit naturellement à en venir à l’action nécessaire en faveur de la consolidation de notre sécurité. L’effort dans ce domaine est indispensable car il représente un investissement dont les retombées sont cruciales pour la stabilité politique et le développement économique. Il ne faut cependant pas oublier que la crédibilité et l’efficience de la prévention et de la protection ne sont assurées de façon optimale que si elles reposent sur une capacité d’adaptation permanente à notre environnement immédiat.
Par ailleurs, aucune société, en proie aux aléas de la nature et aux grandes difficultés qu’elle rencontre aujourd’hui, ne peut se permettre de vouloir ériger des dispositifs de sécurité efficaces sans l’adhésion et la participation des citoyens. Il faut donc prendre appui sur les aspirations individuelles et les ressources collectives pour enrayer le cours des choses, qui n’a rien de fatal, et transformer les risques en opportunités. Encore faut-il agir à tous les niveaux de l’action publique. 
Des réponses inédites doivent être inventées pour concevoir une nouvelle stratégie où l’éducation, la santé, l’écologie et la sécurité seront au cœur de nos priorités. L’économie doit aussi occuper  une place centrale. L’enjeu est de créer suffisamment de nouvelles richesses réparties au profit de toute la population car la seule chose qui vaille c’est de redonner espoir aux Algériens dans leur avenir.  

L’Algérie peut se ressaisir
Même si les changements sont allés plus vite que leur analyse et leur maîtrise, l’Algérie peut se ressaisir pour résoudre des enjeux nationaux longtemps négligés. 
Il nous faudra adapter le cadre institutionnel, renforcer les contre-pouvoirs, renouveler les bases de la croissance, assurer la diversification de l’économie et favoriser l’innovation pour accroître sa compétitivité. De cet effort, il doit également en ressortir une vision stratégique de l’action publique en matière de développement.
Mais il ne s’agit pas seulement de rendre la société vivable, il faut la rendre meilleure. L’équité et l’efficacité sont les deux piliers qui doivent guider notre action. L’équité à travers une solidarité et une justice sociale, mais aussi l’efficacité pour exploiter rationnellement nos ressources en vue d’un développement durable.
Au cours de la décennie actuelle, on assiste à la formation d’un lien nouveau entre le processus d’innovation technologique et l’organisation économique et sociale. Les moyens disponibles pour créer, gérer, utiliser et transporter l’information remodèlent les relations de toute nature au sein de la société. La mutation vers la société de l’information exige des capacités d’adaptation très développées. L’Algérie doit se préparer à cette mutation pour en retirer les avantages économiques et sociaux.
Certains signes montrent que la société est travaillée par de profondes forces de changement et que l’émergence de nouvelles logiques économiques dans le champ des services se manifeste particulièrement dans certains secteurs d’activité liés à la ville et engagés dans la création et la gestion de l’espace public. Ces changements, pour importants qu’ils soient, n’en sont qu’à leurs débuts. Des tendances lourdes sont à l’œuvre et les mutations vont s’amplifier. 
Dans ce contexte, l’accroissement des synergies et l’amélioration des coopérations devraient accroître l’efficacité sociale collective et dynamiser les métiers des entreprises et des administrations. Cependant, l’évolution économique ne peut se construire de façon solide en occultant la culture. Voilà pourquoi il faudrait voir l’évolution économique en germe comme le résultat d’une mutation culturelle convergente avec des intérêts économiques et politiques.
La consolidation de l’esprit d’unité nationale ainsi que la poursuite simultanée de la création de richesse et de cohésion sociale, par le renforcement mutuel des réformes introduisant une plus grande efficacité économique dans le cadre de la transparence et la bonne gouvernance, permettront de mener à bien la modernisation de l’État.
En retrouvant l’esprit public et l’intérêt général, l’Algérie sera plus à même de faire face aux multiples défis auxquels elle est confrontée aujourd’hui. L’Algérie est en effet un pays qui peut concevoir un projet mais aussi le cadre politique et social pour sa mise en œuvre.
La vraie chance de l’Algérie est là. Sachons la saisir pour faire de la politique de renouveau une réussite. Il est encore temps de montrer au monde que notre pays, dont l’ambition est de bâtir une société créative fondée sur le respect des droits et des libertés, regarde vers l’avenir avec confiance.
A. K.

(*) Enseignant à l’Institut diplomatique et des relations internationales du ministère des Affaires  étrangères. Diplomate de carrière, ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et ambassadeur dans plusieurs pays. Durant les années 70, 80 et 90, il a été  porte-parole et  négociateur principal des pays en voie de développement pour les questions de matières premières, d’industrie et de financement du développement. En 1994, il a présidé le groupe d’experts du comité pour la protection de l’économie nationale.
Il est l’auteur de L’Algérie dans un monde en mutation : regards sur la politique économique, la sécurité nationale et les relations internationales et sur Le Toit du monde, chroniques américaines, Éditions Anep 2018 et 2021.

1) Voir Amine Kherbi : Development’s Security, A new perspective on international security, Harvard International Review, Vol.29 No 3. Fall 2007. 
Idem, Security and Development, A Short Introduction, Paris School of International Affairs, Sciences Po, september 2018.

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