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Rubrique Contribution

Le long cheminement qui conduit au renouveau de l'Algérie passe par le volontarisme

Par Mohamed Boubetra
Le Hirak qui continue inlassablement de battre le pavé est né du désillusionnement  de la génération montante pour atteindre le paroxysme du désespoir.
Il prône un changement tous azimuts afin de se débarrasser de cette habitude de prendre un air dubitatif sur le renouveau d'une Algérie prestigieuse.
Il ne cesse d'entonner des slogans comme : récréer une nouvelle Algérie ; une farouche volonté de voir émerger un capital de sympathie, grossi au fil des actions hebdomadaires, qui engendreront, inéluctablement, une autre société sur les décombres de celle que nous percevons tomber en déliquescence.
Le serment de fidélité fait aux martyrs était un engagement sur l'avenir du pays en constante évolution et, avec la promesse d'une Algérie démocratique dont les principes s'articulent autour des grands axes d'un droit égalitaire et dont la volonté populaire, dans son expression majoritaire, signifie l'intérêt général. Il n'y a pas si longtemps, l'exclusion sociale menaçait une partie de la population qu'on tentait de déposséder de toute liberté d'expression.
La montée exponentielle du chômage, que la pays n'a jamais connue par le passé est née d'un système de coterie ancien et persiste toujours en dépit d'une légère amélioration. Les jeunes universitaires dont la presque totalité non issus de l'aristocratie ont été longtemps incapables d'entrer en compétition avec les affairistes Ce faisant, déçus et ne pouvant briser le plafond de verre, une partie non négligeable de cette intelligentsia a pris les voiles, pour faire le bonheur de l'Occident.
La multitude de partis politiques qui prétendaient représenter l'opinion commune n'était autre que démagogie et palinodie. Le spectre de l'anarchie guettait. L'intérêt du pays, son peuple, son armée restent le point névralgique pour faire barrage au césarisme.
C'est vrai ce qu'a dit le grand poète allemand J. W. Goethe : «Il vaut mieux une injustice qu'un désordre.» Il n'a pas tort quand il n'existe pas une assise sociale solide, la confusion règne en maître, ce qui conduit la société à basculer dans un fossé profond.
Les gouvernements qui se succéderont doivent être soumis à un examen sévère quand les théories sont parfois aléatoires ; il arrive que chacun des membres gère les affaires de l'Etat au gré de ses rêves politiques. 
Eu égard de ce qui précède, une nouvelle république reste à imaginer dans le souci de redorer un blason terni. Enfin, la nouvelle génération ne pourra bâtir son avenir que si les fondations ne sont plus mouvantes.
M. B.

 

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