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Rubrique Corruption

Libre débat Bouts de pain et pot-de-vin (2e partie et fin)

Dans la 2e et dernière partie de ce «Libre débat», Kamel Gouten donne du «Monsieur le peuple», le pressant de se décider face aux «épidémies» qui commencent à faire leur apparition et contrer les menaces du «serpent à sept têtes». Quelques semaines après que nous avons reçu cette contribution  naissait le «mouvement du vendredi 22 février 2019».

Tout paraissait blanc comme la banquise avec, chacun, son iceberg bien défini et bien distinct qu’on peut contempler, vénérer si on veut, mais qu’on ne s’occupe pas de l’iceberg de l’autre. Cet autre avait ses disciples, il faut leur laisser le soin à eux aussi de pratiquer leur adoration en toute quiétude. Tenir compte des Inuits, de jour comme de nuit et ne pas les empêcher de pratiquer la chasse au caribou, car le réchauffement climatique risque de faire disparaître cet animal et l’homme inuit avec lui. C’est vrai il y a la pêche, il y a la chasse d’autres espèces, mais il faut   reconnaître que les variétés d’antan se réduisent comme une peau de chagrin. Dans peu de temps, ces populations qui s’autosuffisaient risquent de devenir un fardeau pour le gouvernement central. Nous aussi ; les bateaux qui stationnaient en rade à longueur d’année ont tué notre «caribou». Nos unités de production avaient mis la clé sous le paillasson car les produits chinois avaient inondé le marché et avaient asphyxié l’écoulement des nôtres. Où était le protectionnisme de l’Etat à l’instar des États-Unis, et ce, malgré la compétitivité de leurs entreprises en matière de qualité et de disponibilité qui avait serré les vis au géant chinois qui veut engloutir le monde ? Il n’y avait aucun protectionnisme du produit local, mais le plus grave, c’est que même pour l’emploi et le travail, on avait fait appel à d’autres bras et laisser nos jeunes chercher ailleurs sous d’autres cieux plus cléments. L’algérien qui avait construit Paris est réduit à un œsophage qui s’alimente à partir du bateau et ne s’occupe même pas des détritus et autres rejets naturels de l’être humain pour contracter le choléra et d’autres maladies du Moyen-Age.  

Serpent à sept têtes
A partir de ce moment, rien n’avait réellement fonctionné correctement, la descente aux enfers avait bien commencé et tous les privilèges sont liés à la personne influente dont vous graissez la patte. Graisser, graisser même en dehors des articulations ; si cela n’aide pas au mouvement, cela aiderait quand même à éviter les piqures de moustiques. Une sorte de bain de boue des animaux dans la savane africaine, qui luttent, par ces procédés, contre les fameuses mouches coriaces tsé-tsé. 
La corruption n’avait jamais fait irruption dans toute la société qu’à partir de cette date fatidique, où la violation s’était faite au vu et au su de toutes les institutions qui étaient plus au service d’une oligarchie que de l’intérêt d’un peuple. 
La Constitution, supposée protéger l’homme intègre, est elle-même agressée ; que pouvait alors attendre cet homme ? Rien, sinon décoder le signal dans sa grandeur et comparer ses mensurations pour ne pas se tromper sur son gabarit. Ce signal fort destiné à intimider les plus francs et à fléchir les plus droits avait porté ses fruits, pourris certes, mais dans la fourchette de l’estimation. 
La société désorganisée est sous la menace de la barbe et de l’épée de l’islamisme rampant, qui était diminué en ce moment, mais toujours habile à un sursaut qui pourrait être aidé des mains qui l’étouffait mais qui ne lui coupait pas totalement l’air et le maintenait en vie. Il pourra justement servir de serpent à sept têtes pour faire peur et faire coucher tous ceux qui essayaient de se mettre debout. A genoux fils de… et de… Sinon l’ogre, sous le pseudonyme de choléra, va te prendre les tripes et t’envoyer tous les quarts d’heure  aux chiottes sans trouver quoi dégouliner. Alors on préfère la peste qui n’envoie pas aux toilettes avec cette fréquence endiablée qu’avait le pouvoir cholérique de cette maladie, endémique et dangereuse de surcroît.
 D’ailleurs, ces toilettes qui manquent inlassablement dans tous les lieux publics pour pouvoir permettre une telle activité à une telle fréquence et à chaque coin de rue. Cette maladie qui envoie directement au cimetière sans vous faire passer par les hôpitaux et l’Institut Pasteur qui risque d’analyser et de trouver que vous êtes le générateur de choléra sinon le choléra n’aurait pas existé  n’était votre apport conséquent à sa formation et à son extension. Selon le ministre de la Santé, il n’ y a pas de quoi s’alarmer, c’est seulement ces cas qui sont eux-mêmes producteurs de germes tels des cultures dans des labos d’expérimentations et donc on ne pourra pas imputer la faute à quelqu’un d’autre qu’à ces cas isolés. 

«…Alors, Monsieur le peuple, choisir le changement, partir ou rester ?...»
Il est temps de faire un sursaut et, pourquoi pas, de créer un deuxième GPRA d’union nationale pour préparer le pays à une indépendance de ses institutions et à l’éradication de la corruption et de tous les maux qui minent la société. Limiter le mandat présidentiel à deux et créer une justice de proximité qui doit être locale, avec les spécificités de chaque région et éviter de compliquer le traitement par des procédures lourdes et qui ne rendent pas       justice, mais qui créent les        labyrinthes favorables à toutes les magouilles. Établir un plan Marshall pour la relance de l’économie nationale, créer de l’emploi et manufacturer tous nos besoins sans aller les chercher aux fins fonds des pays émergeants. Revoir les programmes de l’école pour garantir un apprentissage digne de notre siècle qui doit former des générations capables de se prendre en charge. De fabriquer, d’inventer tous les outils de travail nécessaires à nos besoins, des scanners, des ordinateurs, des machines de tous genres en mesure de satisfaire notre quotidien sur tous les plans. Travaillons main dans la main pour nous propulser vers l’avant et compléter notre indépendance que les générations de Novembre nous avaient léguée. Ces gens qui croyaient et qui avaient fait un sacrifice ultime et avaient un objectif historique sublime, et ce, malgré les conditions et le peu de moyens qu’ils avaient. Aujourd’hui, Dieu merci, on a toutes les finances qu’il faut pour assurer ce bond qui restera aussi historique que celui réalisé par nos prédécesseurs. 
Les fonds existent, quitte à rapatrier tout l’argent des banques suisses, françaises, américaine. Que le président donne un ordre pour que tout individu de nationalité algérienne qui possède un compte en euros ou en dollars soit rapatrié illico presto vers les comptes de l’Algérie, seule héritière des richesses de cette terre.  
Si cette solution tout  indiquée ne nous convient pas, alors on va continuer à nous faire voter par un oui ou par un non et à faire le choix entre le bug, la peste, la corruption et les institutions à vie qui sont meilleures que le virus, le choléra, l’injustice et les élections truquées. Alors, Monsieur le peuple, choisir le changement, partir ou rester, telle est la question, partir où, chez qui ? Chez Merkel ! Vous serez renvoyé, alors faites vos jeux, rien ne va plus, les dés sont jetés et les jeux sont faits.  
Kamel Gouten, université de Béjaïa

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