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Rubrique Culture

CINÉMA De nos frères blessés sort en octobre en France

Le long-métrage, signé Hélier Cisterne, adapté du roman éponyme de Joseph Andras, sortira le 13 octobre dans les salles françaises. Les cinéphiles algériens attendent, eux, une hypothétique diffusion locale. 
De nos frères blessés a été tourné partiellement en Algérie durant l’année 2018. Et pour cause, le film d’Hélier Cisterne et le roman dont il est adapté mettent en scène, dans un style fictionnel, la vie de Fernand Iveton, le militant communiste pro-indépendantiste guillotiné par les autorités coloniales françaises en 1957. 
Retardée en raison de la pandémie de Covid-19, la sortie en salles du film débutera le 13 octobre prochain en France. Adapté du livre de l’un des écrivains les plus talentueux et les  plus mystérieux de sa génération, Joseph Andras qui a non seulement brillé par un premier roman lumineux mais aussi par son refus du prix Goncourt en 2016, le film retrace le parcours singulier de Fernand Iveton. 
Ce militant communiste et fervent soutien du FLN durant la guerre de Libération nationale, figure parmi les personnalités révolutionnaires les plus fascinantes de la bataille d’Alger. Avec Vincent Lacoste dans le rôle titre, l’affiche rassemble un casting issu des deux rives de la Méditerranée, à l’instar de Vicky Krieps (campant Hélène Iveton), Meryem Medjkane (Baya), Myriam Ajar (Jacqueline Guerroudj), Maximilien Poullein (Félix Colozzi), Hassen Ferhani, Mehdi Ramdani, etc. 
Coproduit par les Films du Bélier (France) et Laith Média (Algérie), le long-métrage n’a été projeté en Algérie qu’une seule fois, à l’Institut français. Quant à sa carrière dans les festivals internationaux, elle s’est limitée à une sélection à Amman et au Festival du film d’Histoire de Pessac (France). 
Écrit dans un style poétique et intimiste, le roman de Joseph Andras privilégie une narration intériorisée et psychologique et nous épargne ainsi la monotonie d’un récit biographique classique. Primé au Goncourt du premier roman en 2016, l’auteur avait publié une lettre tonitruante dans le journal L’Humanité où il expliquait les raisons pour lesquelles il refusait cette prestigieuse distinction littéraire : «J’ai tendance, en tant que lecteur, à fuir les ouvrages flanqués d’un bandeau rouge ! (...) J'étais mal à l'aise à l'idée d'être pris, sans avoir rien fait pour cela, dans une ‘’course’’, une mise en compétition, en concurrence tandis que tout me pousse, au regard de mes conceptions politiques, à refuser ces notions», a expliqué le romancier dans un entretien publié mardi par L'Humanité. «J'ai tendance, en tant que lecteur, à fuir les ouvrages flanqués d'un bandeau rouge. Le livre n'était même pas  sorti que je voyais ceci comme un frein à l'indépendance d'écriture que je tiens par-dessus tout à préserver». 
Joseph Andras s’est également distingué par son refus d’être pris en photo et des interviews, une manière de mettre en pratique un regard critique sur la société du spectacle et la marketisation du livre. 
S. H.

 

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