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Rubrique Culture

Nouvelles nominations au ministère de la culture Décisions importantes d’une ministre provisoire

Bien qu’elle fasse partie d’un gouvernement des affaires courantes, la ministre de la Culture, Meriem Merdaci, a procédé à des changements importants à la tête de trois grandes manifestations annuelles en Algérie.
Nommée au département de la culture dans le gouvernement impopulaire de Bedoui, Meriem Merdaci, jeune éditrice constantinoise, semble particulièrement ciblée par les réseaux sociaux et les médias. Et pour cause, au-delà du fait qu’elle est considérée à l’instar de ses collègues comme une ministre illégitime, des fakes news et de fausses photos ayant circulé dès sa nomination sont régulièrement évoqués par ses détracteurs, allant même jusqu’à l’accuser d’avoir obtenu son poste en usant de ses charmes. Contrairement à ses collègues masculins, Merdaci fait souvent l’objet d’un acharnement nourri par un esprit misogyne et sexiste. Or, malgré son statut de ministre temporaire censée n’avoir aucun pouvoir de décision, des changements importants ont eu lieu dans le secteur avec la nomination de nouveaux directeurs de trois manifestations majeures et la délocalisation de certains festivals.
Il s’agit du Salon international du livre d’Alger dont le commissaire Hamidou Messaoudi vient d’être remplacé par Mohamed Ikreb qui occupait le poste de coordinateur de l’organisation et de la logistique au sein du commissariat du Sila. Par ailleurs, le Festival du film méditerranéen de Annaba qui en est à sa 3e édition sous la houlette du réalisateur Saïd Ould Khelifa vient de changer de directeur en la personne de Djamel-Eddine Hazourli.
Le Festival international du Samaâ soufi, tenu habituellement à Sétif, sera transféré à Laghouat avec à sa tête Ben Hmed Mohcer tandis que le Festival international de musique andalouse quittera Alger pour Aïn Defla où il sera dirigé par Mohamed Azaizia en remplacement de Aïssa Tahmouni. On notera également le retour du Festival des arts africains « Abalessa Tinhinan » de Tamanrasset que l’ancien ministre Azzedine Mihoubi avait supprimé.
Par ailleurs, Meriem Merdaci a présidé récemment la cérémonie controversée de remise du Prix du président de la République «Ali Maâchi pour les jeunes créateurs», une distinction instituée par le Président déchu Abdelaziz Bouteflika et considérée par beaucoup comme une arme de propagande et de domestication de la création.
S. H.

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