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Rubrique Culture

Un Salon qui se tient à Bab Ezzouar Ezzou’Art des livres, le rendez-vous des jeunes talents

Pour la septième année de suite, Ezzou’Art des livres se tient, depuis vendredi dernier, au niveau du centre commercial et de loisirs de Bab Ezzouar, à l’est de la capitale.
Lancée en 2014 par l’auteur, comédien, animateur télé et enseignant Ahcène Mariche, en étroite collaboration avec la galerie Ezzou’Art, située au centre commercial de Bab Ezzouar, cette manifestation, qui se déroulait jusqu’ici au mois d’avril, consiste, selon Mariche, en l’invitation d’une vingtaine d’auteurs pour présenter leurs livres, procéder à des ventes-dédicaces, animer des récitals poétiques et des lectures avec des accompagnements musicaux.
La particularité de ce salon est qu’il se déroule en plusieurs week-ends. Cette fois-ci, il s’étalera sur trois fins de semaine dont la première s’est tenue vendredi et samedi derniers. Avec, au menu, des auteurs multilingues venant de plusieurs régions du pays, à savoir Daoud Mekhous (poète et romancier), Ali Hadjaz (romancier), Kahina Temzi (écrivaine), Fouzia Laradi (poétesse et écrivaine), Nawal Dali (romancière), Malika Khira Chérif (poétesse), Mina Agaz Yahiaoui (romancière) et, bien entendu, Ahcène Mariche, l’initiateur de la manifestation qui court plusieurs objectifs, dont celui de rapprocher le lecteur de l’auteur, organiser pour les fans des auteurs des rencontres et aussi dénicher de nouveaux talents parmi les visiteurs du salon.
À ce propos, Mariche soutient avoir découvert des jeunes qu’il a aidés à éditer. Et de citer en exemples Lynda Leroul qu’il dit avoir dénichée lors d’une vente-dédicace, Malika Chaouane, et Yazid Ouerdi qui sont les invités de l’édition. Pour notre interlocuteur, ce salon, comme bien d’autres, constitue un «moyen d’aider la nouvelle génération à écrire et à éditer», ajoutant que «l’on doit modifier la vision qu’on a d’un centre commercial qui est assimilé juste à la bouffe et à l’habit». «Je fais tout pour introduire le livre dan tous les milieux et les espaces», ajoute Mariche.
Pour le week-end prochain, il y aura Ali Cherrak (politologue et historien), Idir Bellali (poète, romancier, sociologue et chanteur), Lynda Leroul (poétesse et traductrice), Mohand Naït-Abdallah (poète et romancier), Chaouane Malika (poétesse) Koceila Allik (docteur en tamazight, auteur et poète). Pour la troisième et dernière escale de ce rendez-vous livresque (24 et 25 décembre), il y aura Mohammed-Ameziane Tadjer (nouvelliste et journaliste), Samia Gazou (poétesse), Yazid Ouerdi (écrivain et poète), Hamid Laouchedi (écrivain et romancier), Faïrouz Saïdi (poétesse) et Karim Yalaoui (poète et écrivain).
À propos de l’accueil réservé à cette activité, Mariche n’a pas hésité un instant à exprimer sa «pleine satisfaction» quant à l’engouement du public. «Des gens se sont déplacés des wilayas du centre et un citoyen, conférencier en santé mentale, s’est déplacé de France. Il y a une jeunesse qui veut lire et des parents sensibles à la lecture».
Notre interlocuteur se dit également satisfait des ventes enregistrées, donnant en exemple la jeune auteure Kahina Temzi (18 ans) qui a écoulé, samedi dernier, son lot de livres en cinq minutes, ou encore Ali Hadjaz, dont le second livre Le silence a vite été écoulé.
Enfin, le promoteur de ce salon n’a pas omis d’exprimer sa reconnaissance aux responsables du centre commercial et à la directrice de la galerie Ezzoua’Art pour avoir permis la tenue de cette manifestation qui, dit-il, «grandit d’année en année».
M. Kebci

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