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Rubrique Culture

Institut Cervantès Focus sur le cinéma espagnol contemporain

L’Institut Cervantès d’Alger annonce la tenue d’un cycle de cinéma contemporain du 23 septembre au 4 novembre. Cette série de projections inaugurera donc la reprise culturelle de cet organisme espagnol, deux mois après la suspension de ses activités en raison de l’épidémie de Covid-19. 
Quatre films espagnols seront à l’affiche à l’Institut Cervantès d’Alger à partir de ce jeudi 18h dans le cadre d’un cycle de cinéma contemporain baptisé « Nouveaux itinéraires ». Après plus de deux mois de suspension en raison des restrictions liées à l’épidémie de Covid-19, les activités culturelles reprennent un peu partout à Alger. 
Pour les amoureux de la culture hispanique, l’Institut Cervantès inaugure donc sa rentrée avec un programme cinématographique qui débutera ce 23 septembre avec le film documentaire Oscuro y lucientes (Sombre et lumineux) de Samuel Alarcon. 
Sorti en 2018, ce long-métrage suit les traces de l’artiste-peintre espagnol Francisco Goya (1746-1828) dont l’œuvre est considérée comme l’une des plus marquantes du XIVe siècle et dont le style annonçait déjà l’avènement de l’art contemporain. 
Sa vie aussi tragique que ses peintures mais surtout le mystère entourant sa dépouille et la disparition non-résolue à ce jour de son crâne sont au centre de ce documentaire de création que le réalisateur présente en ces termes : « Le passé demeure enterré dans la mémoire, sous nos pieds. Nous retournons la terre à la recherche de ses reliques : les ossements. Des fragments de nous qui expriment ceux que nous étions, ceux que nous sommes. D’où nous venons. Tu es un peintre majeur dont la vie est célèbre mais peu connaissent les événements de ton dénouement mouvementé. Je serai minutieux avec les faits, rigoureux avec les preuves et prudent avec les conclusions pour raconter l’histoire de ta mort, Francisco de Goya y Lucientes.» 
Le 30 septembre, la salle des Actes de l’Institut Cervantès abritera le long-métrage de fiction La filla d’Algù (2019) réalisé par un groupe d’étudiants catalans. 
Ce psychodrame doublé d’une critique acerbe de la bourgeoisie catalane raconte l’histoire d’Eli, une jeune avocate qui, au septième mois de sa grossesse, s’apprête à plaider dans un procès médiatique très attendu en compagnie de son père, un ténor du barreau barcelonais. Or, ce dernier disparaît mystérieusement à la veille du jour J. Eli se lance alors à sa recherche et découvre en chemin des vérités qui chambouleront son monde. Filmé caméra à l’épaule par onze étudiants en quatrième année de l’École supérieure de cinéma et d’audiovisuel de Catalogne, La filla d’Algù a rencontré un franc succès public et critique et a été sélectionné dans plusieurs festivals internationaux dont Sundance, Rotterdam, Clermont-Ferrand, Chicago, etc. 
Le 14 octobre, le public de l’Institut Cervantès aura rendez-vous avec un documentaire féministe intitulé Todalas mulleres que conezo (Toutes les femmes que je connais). Réalisé par Xiana do Texeiro, le film questionne les rapports sociaux entre femmes et hommes à travers des conversations entre des amies de différentes générations. 
La réalisatrice explique que son travail consistait à proposer «un film parlé, loin des sirènes sensationnalistes des médias. Les expériences racontées par diverses femmes mettent en évidence le déséquilibre social entre hommes et femmes. À travers trois conversations entre amies, collaboratrices et lycéens (nes), les participantes cherchent à articuler un discours sur la peur qui n’alimente pas la peur, un discours sur la violence qui ne soit pas violent. Du cinéma autocritique, horizontal et une histoire de sororité universelle ».
Le jeudi 4 novembre, le cycle de ces « nouveaux itinéraires » du cinéma espagnol contemporain se clôturera avec le film documentaire Young and beautiful (2018) de Marina Lameiro. La réalisatrice interroge et échange avec quatre amis en fin de trentaine  autour de « leur présent, leurs attentes et leur futur, mais surtout sur un système social dont ils n'arrivent pas à comprendre ni à accepter les règles strictes censées définir la vie des gens. 
La caméra de Lameiro accompagne ainsi une mère qui est retournée avec sa fille vivre chez ses parents, un danseur qui décide de chercher un travail plus alimentaire (mais qui ne l'oblige pas à renoncer complètement à sa créativité artistique) et un musicien tatoué qui va de rave en voyages en excursions à la campagne tandis que se déploient (avec la sincérité d'une conversation entre amis) leurs propos sur ce qui les inquiète, ce qu'ils sont et dans quelle direction ils vont... si tant est qu'ils le sachent ».
S. H.

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