«Pour liquider les peuples, on commence par leur enlever la mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Puis quelqu’un d’autre leur écrit d’autres livres, leur donne une autre culture, leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est et ce qu’il était. Et le monde autour de lui l’oublie encore plus vite», a dit l’écrivain tchèque Milan Hübl.
Heureusement que l’Histoire de la guerre de Libération nationale (1954-1962) est en train d’être écrite par ses témoins et acteurs, notamment les moudjahidine eux-mêmes.
Ce n’est certainement pas un hasard si la culture et le patrimoine dans les pays arabes et musulmans sont souvent visés ces derniers temps (pillage du musée de Baghdad, incendie de l’Institut d’Égypte au Caire, Palmyre en Syrie, destruction de la mosquée Al-Nouri de Mossoul et son célèbre minaret penché datant du XIIe siècle en Irak…).
Un jour, quelqu’un d’autre va dire que ces peuples et ces pays n’ont jamais eu de civilisation.
K. B.
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