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Rubrique Culture

Dramaturgie en tamazight Lancement du prix national Mohia d’or

Le prix national Mohia d'or de la meilleure dramaturgie en tamazight devait être lancé hier à Tizi-Ouzou à l’occasion de l’hommage rendu au dramaturge Mohia Abdellah, disparu en 2004, a-t-on annoncé jeudi dans un communiqué de la direction locale de la culture.
Parmi les objectifs assignés à cette compétition, outre mettre en relief l'œuvre de Mohia, la promotion de la pratique théâtrale et l’encouragement des jeunes à la création artistique, en général, et à l’écriture dramatique et la production théâtrale, en particulier, et la promotion de la langue amazighe, a-t-on indiqué de même source.
Le prix Mohia d'or a été instauré en 2014 au niveau local par la direction de la culture en collaboration avec l’Assemblée populaire de wilaya (APW) et le Théâtre régional Kateb-Yacine, il a été institué prix national, en 2018, par le ministère de la Culture pour permettre «la promotion de la pratique théâtrale et l’encouragement des jeunes à la création artistique et à l’écriture dramatique en tamazight». Le concours, qui est ouvert à tous les auteurs dramatiques en tamazight au niveau national, récompensera un seul texte dont les modalités sont définies par le règlement intérieur du concours que les participants peuvent retirer auprès des organisateurs.
A cet effet, il sera constitué une commission de lecture préalable pour la sélection des textes répondant aux conditions techniques et graphiques du texte et un jury constitué de dramaturges, metteurs en scène, scénographes et universitaires spécialisés dans la littérature, la linguistique et le théâtre amazigh pour le choix du lauréat du prix.
La date limite de dépôt des textes est, par ailleurs, fixée par les organisateurs pour le 27 mars de chaque année consacrée Journée internationale du théâtre alors que la cérémonie de remise du prix interviendrait dans le cadre des festivités prévues pour la célébration du Printemps amazigh, coïncidant avec le 20 avril. 
Il est aussi souligné dans le règlement intérieur de ce prix doté d’une récompense financière de 500 000 DA pour le lauréat et une autre de 100 000 DA qui sera décernée en guise de soutien à l’écriture en tamazight, que «l’auteur de l’œuvre primé s’engage à céder l’exclusivité de son texte pour une durée de 5 années pour d’éventuelles exploitations théâtrales».
L'œuvre de Mohia, qui s'étale sur plus d’une trentetaine années d’interprétations et de réflexions philosophiques, constitue «un gisement littéraire inépuisable d’expression amazighe et une œuvre novatrice monumentale», a-t-on relevé dans le document de la direction de la culture.
Plus connu sous le nom de Mohand Ouyahia, Abdellah Mohya, né le 1er novembre 1954 à Azazga, effectua des études universitaires à Alger puis s'installa à Paris, dès les années 1970, où il rejoint le groupe d'études berbères et se consacra à la production théâtrale en tamazight et aussi à l'adaptation d'illustres auteurs.
Parmi ses adaptations les plus illustres, Si Pertuff, adaptation de la pièce Tartuffe de Molière, Muhend Ucaban adaptation de Le ressuscité de Lu Sin, Am win Yettrajun Rebbi, celle de la pièce de Bekett En attendant Godot ou encore Thachvaylith qui est celle de La jarre de Luigui Pirandello. Il a été, également, l'auteur de textes poétiques interprétés par plusieurs chanteurs tels les groupes Idheflawen, Imazighen Imula, Matoub Lounès et tout récemment de jeunes artistes.

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