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Rubrique Culture

Cinéftourkoum à l’IFA Les classiques à l’affiche

L’Institut français d’Alger organise, pour ce mois de Ramadhan, un cycle de projections de classiques algériens à raison d’un film par semaine à 13h.
Le programme cinématographique ramadanesque de l’Institut français d’Alger sera dédié aux incontournables du 7e art algérien. 
Chaque semaine à 13h à partir du 20 avril, le public de l’IFA aura rendez-vous avec des pépites signées par de grands noms du cinéma DZ, allant de Merzak Allouache à Moussa Haddad, en passant par Mohamed Lakhdar Hamina. 
Une première partie de ce programme dévoile une sélection de quatre longs-métrages qui ont marqué la mémoire des cinéphiles ici comme ailleurs. Mardi 20 avril à 13h, la salle de l’IFA abritera en effet le désormais film culte Les vacances de l’inspecteur Tahar réalisé par Moussa Haddad et sorti en 1973. Avec le binôme légendaire du truculent enquêteur et son apprenti, campés par Hadj Abderrahmane et Yahia Benmabrouk, le film fait partie depuis des décennies des madeleines de Proust du grand public. Indémodable et d’une fraîcheur rarissime, cette comédie populaire met en scène les vacances en Tunisie de deux personnages devenus des monuments de la pop-culture. 
Le mercredi 27 avril, on va dans un autre registre avec Hassan Terro de Mohamed Lakhdar Hamina avec l’inénarrable Rouiched dans le rôle titre. Sorti en 1968 et adapté de la pièce de théâtre éponyme montée en 1963 par Mustapha Kateb, le film fait également partie des références majeures de la mémoire cinématographique algérienne. Exemple type de l’antihéros, Rouiched y joue le personnage d’un père de famille sans histoires qui fait tout pour rester en dehors de la guerre jusqu’au jour où il accueille sans le connaître un maquisard activement recherché, devenant ainsi à son tour « un terroriste» que l’armée français veut capturer à tout prix. 
Le lendemain, 28 avril, on poursuit la saga de Hassan Terro avec L’évasion de Mustapha Badie, (1974), où le révolutionnaire malgré lui réussit à s’évader de prison avec la complicité sournoise des Français qui espèrent l’utiliser pour remonter la filière du FLN, mais ce dernier joue exactement le même jeu, transformant Hassan cette fois-ci en un agent double. Le 5 mai à 13h, le public de l’IFA aura rendez-vous avec le mythique Omar Gatlato de Merzak Allouache (1977) que d’aucuns considèrent comme un événement à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire du cinéma algérien. 
Et pour cause, ce long-métrage est bien le premier après l’indépendance à sortir des thématiques de la guerre de libération pour aborder la vie de la jeunesse algéroise au présent.
Avec le flegmatique Boualem Bennani dans le rôle principal, le film n’a pas pris une ride depuis cinquante ans. 
S. H.

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