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Rubrique Culture

Le coup de bill’art du soir «Nous sommes comme Muhammad Ali !»

«J'irai jusqu'au KO

Je suis prêt à rester sur le carreau
Comme on dit chez moi je suis paro
Je rends les coups je ne sers pas de pao
Je partirai les pieds devant
Ils voudront cracher sur ma tombe comme Boris Vian
20 ans de carrière je n'ai jamais reçu de victoire de la musique
J’en ai rien à faire je peux remplir Bercy parce que j'ai un public
Je viens de la rue
Pour rentrer en guerre j'attends pas que le gong sonne
Qu'est-ce que t'as cru ?
Le combat continue jusqu'à Parkinson
Je sais d'où je viens, pour qui je me bats
Pro-palestinien, comme Mandela
Je lâche rien comme Lumumba
Je garde la tête haute donc je prends des coups bas
Je suis Muhammad Alix 
Ils font des singles je fais des classiques
Vole comme un papillon pique comme une abeille
Lequel de vous prétend éteindre le soleil ?» dit le rappeur français Alix Mathurin, alias Kery James dans sa chanson Muhammad Alix de l’album éponyme sorti en 2016.
 Le rappeur américain Eminem lui aussi s’est comparé à Muhammad Ali dans My Darling (album realepse, 2009) : 
«Mais, je ne fais de compétition avec personne
J'y vais juste fort, je fais un rope-a-dope comme Ali
Et je danse autour de mes adversaires, tu ne le fais pas.»
Dernièrement, en Algérie, le héros du roman Déflagration des sens de Karim Akouche, paru chez les éditions Frantz-Fanon, dit à ses adversaires (page 123) : «J’aime monter sur les rings, camarade. Muhammad Ali m’a toujours inspiré. J’ai appris à boxer contre l’infortune. Et sans gants.»
K. B.
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