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Rubrique Culture

Oscars 2020 Papicha présélectionné par l’Algérie

Comme chaque année, l’Algérie annonce le film qui la représentera officiellement aux Oscars. Pour cette session 2020 de l’une des distinctions les plus prestigieuses du cinéma mondial, le choix de la tutelle s’est porté sur Papicha de Mounia Meddour. 

Le comités de sélection algérien chargé par l’Academy of motion picture arts and science (Ampas) de désigner le film qui représentera l’Algérie à la 92e cérémonie des Oscars qui aura lieu le 23 février 2020, a annoncé hier la sélection du long-métrage Papicha de Mounia Meddour. Déjà sélectionné au festival de Cannes 2019 dans la section Un certain regard, le film a récolté des critiques plutôt élogieuses en France. Non encore présenté en Algérie, Papicha  met en vedette un casting majoritairement féminin avec notamment Lina Khodri (révélée dans Les bienheureux de Sofia Djama), Nadia Kaci, Shirine Boutella, Zahra Doumandji, Amira Hilda, etc. Elles incarnent de jeunes étudiantes vivant à Alger durant les années 1990. L’une d’elle, Nedjma, est une styliste en herbe. La nuit tombée, elle se faufile en compagnie de ses amies, bravant le couvre-feu imposé aux résidentes de la cité universitaire des filles pour passer la soirée dans une boîte de nuit où elle vend ses créations à de jeunes femmes algéroises. Mais la situation dans le pays s’aggrave de jour en jour et le groupe de copines est décidé à braver la terreur islamiste : Nedjma organisera son défilé de mode malgré les menaces et les intimidations. Il est à rappeler qu’à l’instar des précédentes éditions des Oscars, l’annonce de la sélection du film algérien censé participer à la compétition dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère ne signifie nullement qu’il figurera dans la liste des œuvres en lice. En effet, au-delà de l’approbation ou non de l’Académie des Oscars, Papicha aura un long parcours afin d’être éligible à la sélection officielle, dont l’obligation pour les producteurs d’organiser des séances de projection aux Etats-Unis et élaborer un plan média et lobbying dans ce pays. 
L’an dernier, c’est le long-métrage Jusqu’à la fin des temps de Yasmine Chouikh qui fut choisi par le comité de sélection algérien, mais il n’a pu franchir les différentes étapes citées plus haut. C’était également le cas pour Le puits de Lotfi Bouchouchi et Hors-la-loi de Rachid Bouchareb lors des éditions précédentes. 
S. H.

 

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