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Rubrique Culture

14e FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ET DE LA CHANSON CITADINE DE ANNABA Pari gagné !

Le rideau est tombé dans la soirée de mardi sur la 14e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadine de Annaba après une semaine de soirées ayant vu le passage sur les planches du théâtre Azeddine-Medjoubi d'une cinquantaine d'artistes du chaâbi et du malouf qui ont enthousiasmé un public avide d’activités culturelles. Le pari a pu être gagné grâce aux bonnes volontés locales. 
Ouverte dans la soirée de mercredi dernier, cette édition, contrairement aux précédentes, a été consacrée entièrement aux artistes locaux du chaâbi et du  malouf. Et pour cause, la crise financière que connaît le pays depuis 2014 avec la chute du prix du baril de pétrole est passée par là. Une situation qui perdure ces quatre dernières années, selon le directeur local de la culture, Idriss Boudiba. 
Il affirme que, durant toute cette période, le festival n’a bénéficié d’aucune subvention alors qu’il s’agit d’un festival national, dont l’institution remonte à près de quinze ans. 
Un festival qui tend, chaque mois de Ramadhan, à préserver la mémoire artistique et   perpétuer les traditions musicales de nos villes et cités dont certaines sont millénaires. Devant de subvention en bonne et due forme de la tutelle, le wali de Annaba, Toufik Mezhoud, a tenu à ce que cette édition se tienne quand même. De l’avis du directeur de la culture, le chef de l’exécutif de wilaya  n’a «ménagé aucun effort pour soutenir et encourager cette importante manifestation culturelle» qui  s’est tenue avec la participation d’artistes (chanteurs et musiciens) exclusivement annabis. 
Outre le fait de tisser un lien fort entre nouvelle et ancienne génération d’artistes, c’est aussi l’occasion de faire émerger et connaître des talents artistiques à qui on n’avait pas accordé l’intérêt auquel ils aspirent. 
Certaines voix de ces jeunes artistes auraient pu percer s’il y avait un minimum d’attention de la part des responsables de la culture au niveau local et national. 
Le passage sur scène des jeunes artistes était mêlé à d’autres plus chevronnés, connus et reconnus localement et à travers le pays. Parmi ces derniers, il y a lieu de citer le célèbre cheikh du chaâbi à Annaba Cheikh Ibrahim Bey. 
Depuis plus de 50 ans, ce dernier émerveille et enchante le public en interprétant de magnifiques qsidate à chacune de ses apparitions. Il estime qu’il faut plus d’événements de ce genre, afin de pouvoir transmettre le maximum. Pour le doyen  du chaâbi à Annaba, «il n’y a aucune crainte à avoir quant à la sauvegarde de notre patrimoine musical. La ville de Annaba regorge de jeunes talents et de chanteurs hors-pair. La relève est là et le niveau est, tout simplement, exceptionnel». 
D’autres artistes ayant marqué et enrichi le genre malouf de Annaba ont été honorés lors de ce festival. Il s’agit des défunts Hassan El Annabi, Ali Mabrouk et Mohamed Bouhara. 
A. Bouacha

 

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