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Rubrique Culture

Saison 4 de La servante écarlate Sur les chemins de la résistance

La quatrième saison de La servante écarlate fait déjà sensation depuis la diffusion du premier épisode début mai. Violente, intense et riche en rebondissements, cette nouvelle saison est tout aussi bouleversante que les précédentes. 

Adaptée du roman éponyme de l’écrivaine canadienne Margaret Atwood, la série ne cesse de faire parler d’elle depuis sa sortie en 2017. Fascination et ovations ont accueilli ce récit dystopique qui dépeint un monde terrifiant où les femmes «fécondes», devenues rares, sont réduites en esclavage dans une théocratie chrétienne instaurée aux États-Unis, nommée Guilead. 
Parmi les servantes écarlates, June Osborne est une éditrice qui menait une vie tranquille avec son mari et sa fille avant que les milices du nouveau gouvernement putschiste ne la capturent pour en faire une esclave au service d’un couple stérile. 
Son combat, aux côtés de ses camarades, contre cette dictature religieuse et misogyne, prendra très vite des allures de révolution. 
La quatrième saison, composée de dix épisodes, a débuté le 28 avril dernier et les amoureux de la série suivent passionnément la sortie de chaque épisode (au nombre de sept jusqu’à maintenant). Après l’opération réussie organisée par June Osborne où elle est parvenue à faire sortir vers le Canada un avion de 80 enfants et quelques femmes, on retrouve le groupe des insurgées, traqué par l’armée de Guilead, essayant de rejoindre la Résistance. L’écriture de cette nouvelle saison mise sur les tensions dramatiques et les rebondissements mais aussi sur des flashbacks éclairant la vie antérieure des protagonistes. On peut néanmoins regretter une dramaturgie moins corsée que les précédentes saisons et une héroïsation excessive du personnage de June, prenant souvent des allures d’une figure hollywoodienne vouée à sauver le monde. 
On décèle également une exacerbation du côté émotif, contrastant avec la sobriété du début, et affaiblissant relativement la densité dramatique de l’ensemble. 
La servante écarlate demeure toutefois captivante et garde ses atouts majeurs, dont le suspense et l’interprétation convaincante de son actrice principale, Elisabeth Moss, véritable monstre de l’écran, dont la révélation est d’autant plus saisissante qu’elle se démarque nettement du modèle esthétique féminin imposé depuis des décennies par le cinéma hollywoodien et mondial. 
Sarah H.

 

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