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Rubrique Culture

1re édition des journées nationales du court métrage de Aïn Kebira Une trentaine d’œuvres en lice

La première édition des Journées du court métrage de la ville de Aïn Kebira (nord de Sétif), placée sous le slogan «Jeunesse-éthique-créativité», s'est ouverte dimanche avec la participation de 28 œuvres créatives de jeunes amateurs venus de plusieurs wilayas du  pays. S’exprimant en marge de la cérémonie d'ouverture de cet événement culturel, dans la salle de cinéma Rabah-Bitat, Driss  Kadideh, directeur artistique de ces journées et également directeur de l'Institut national de l’audiovisuel, a affirmé  que cette édition, s’étalant sur trois jours, verra la participation de 28  jeunes amateurs d’audiovisuel, dont les quatre premiers lauréats recevront  des prix oscillant entre 40 000 et 100 000 DA. 
Ce même responsable a souligné, à ce propos, que cet événement a été  organisé par l’Office des établissements de jeunes (Odej) et la Ligue des activités scientifiques et culturelles de la wilaya de Sétif, en coordination avec l'association locale Maison de jeunes, et ce, dans le  cadre des célébrations commémorant la Fête de la victoire (19 mars).  Il a ajouté que les œuvres participant à cette édition sont des courts métrages de fiction d’une durée variant de 2 à 24 minutes, consacrés à divers sujets en rapport avec la jeunesse et la société, à l’instar des  deux œuvres projetées à l’ouverture de cette première édition et qui  traitent notamment des droits de l’enfant bafoués durant la guerre. 
Il s’agit de Zamen Erramed  (le temps des cendres) du réalisateur Farid Saïfi de Biskra, d’une durée de 5 minutes, et Essajine  (le prisonnier) du réalisateur Djamel Eddine Zerari de Bouira, dont le court métrage se penche sur la vision négative de la société à travers le mariage d’un jeune homme aux besoins spécifiques. 
Selon M. Kadideh, l'événement compte également deux ateliers de formation, le premier ouvert au grand public, encadré par un spécialiste qui abordera  les principes préliminaires d’une œuvre audiovisuelle, alors que le second, dédié aux participants et encadré également par un spécialiste, vise à  «corriger les idées préconçues du travail cinématographique». 
Dans un court métrage de 20 minutes, l’un des plus longs de cette manifestation, intitulé «Essiraâ» (le conflit), Houssam-Eddine Ossmani de Sétif a traité, pour sa part, de la déviance de  la jeunesse à travers l'histoire d'un jeune homme jouant au football, en  tant que gardien dans un club populaire et qui se retrouve exposé durant  une période de passage à vide  à la pression des supporters. 
Contraint d'arrêter le sport, il sombre dans les abîmes de la déviance  avant d’en être extrait par  des personnes bienveillantes. 
De son côté, le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya, Aziz Tahir, a estimé que cet événement, qui constitue une occasion pour les  jeunes amateurs de mettre en valeur leurs compétences dans le domaine, a  pour objectif de les encadrer et les former, en sus de créer une atmosphère  compétitive parmi les participants et de développer leurs talents en les  accompagnant  dans la production audiovisuelle et cinématographique, mais  aussi en encourageant les échanges d’expériences.

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