Le Collectif de défense de l'accusé Hamid Melzi, ancien Directeur général de la résidence d'Etat du Sahel a plaidé le non lieu des procédures de poursuite judiciaire pour "non activation" de l'article lié aux crimes de gestion.
Le collectif de défense avait obtenu tous les accusés de réception des dossiers liés à cette affaire, mais "à sa grande surprise ces dossiers n'étaient pas disponibles au niveau du pôle financier et économique de Sidi M'hamed créé il y'a un an, après leur transfert à la chambre 12", a souligné le représentant de la défense, Me Rahmouni Walid, précisant que "les dossiers en question ont été déposés à nouveau car attestant l'innocence de Melzi de tous les faits qui lui sont reprochés.
L'avocat a également relevé "l'absence de coopération" des parties civiles dans le dossier de l'affaire concernant la résidence d'Etat et la Société d'investissements hôteliers qui, selon lui, "n'ont pas présenté l'ensemble des documents à l'Inspection générale des finances (IGF)".
Melzi avait nié en bloc, mardi, les faits qui lui sont reprochés, à savoir le blanchiment d'argent, la dilapidation de deniers publics, abus de pouvoir et de fonctions, conclusion de contrats en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur pour attribution d'avantages injustifiés à autrui, ainsi que sa relation avec les sociétés de ses fils.
Concernant les accusés Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal les plaidoiries du collectif de défense ont été axées sur "le report" du procès, le
tribunal concerné n'étant "pas compétent en la matière", estimant que seule la Cour constitutionnelle est habilitée à trancher les affaires des hommes d'Etat et les parties ayant enclenché la procédure "ne relèvent pas de la police judiciaire".
Synthèse LSA - APS