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Rubrique Le Soir Auto

Véhicules électriques Les ambitions de l’Arabie saoudite

L’Arabie saoudite veut créer un constructeur automobile national qui produirait des véhicules électriques.
La folie de la mobilité électrique n’a pas de limites et touche même les rois du pétrole ! L’Arabie saoudite étudie la possibilité de lancer son propre constructeur de voitures électriques avec la volonté de lancer la production au plus tard en 2022. Mais comment les Saoudiens comptent-ils procéder pour développer une marque aussi vite ?
Derrière la démarche des dirigeants saoudiens se cache une volonté de minimiser la dépendance au pétrole de leur économie nationale. Avec le déclin programmé des voitures à moteur thermique traditionnel au profit de véhicules électriques, à hydrogène ou utilisant des carburants synthétiques, les pays pétroliers sont conscients qu’un pan important de leur puissance économique risque de s’amenuiser, voire s’effondrer dans les deux prochaines décennies. Il leur faut trouver une alternative. Le pays du pétrole est également le pays du soleil et peut envisager de produire et monnayer de l’électricité « verte » à grande échelle. Et si d’aventure il ne pourra plus vendre du carburant, il proposera alors des véhicules électriques au monde entier.
L’Arabie saoudite a donc fait appel à des consultants — dont le Boston Consulting Group selon Bloomberg – pour évaluer la pertinence de créer une marque de véhicules électriques nationale et selon quelles procédures. Le gouvernement avait déjà avancé quelques pions en investissant dans Tesla en 2018 pour revendre ses actions juste avant l’explosion boursière de la marque en 2019-2020. Dans la foulée, le Fonds souverain d’Arabie saoudite investit 1 milliard $ dans la start-up Lucid Motors avec qui il envisage d’ériger une usine à Jeddah (Arabie saoudite).

 

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