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Rubrique Monde

Quelques mots pour le dire Des Miss et des Z’hommes

Un autre hold-up d’envergure mondiale : l’organisation de Miss Univers le 12 décembre prochain en Palestine occupée. Le maître d’œuvre, l’État sioniste d’Israël. Non, Cheb Khaled n’animera pas la soirée pour les invitées en strass et paillettes. Rafaele Plastira, sublime Miss Grèce 2021, rejoint le boycott du concours. La raison ? Elle ne veut pas cautionner une telle manifestation et faire comme si de rien n’était alors qu’au dehors, dit-elle, des gens luttent pour leur survie. Elle conclut son post par son soutien à la lutte des Palestiniens. On ne peut être plus explicite. L’appel au boycott parvient jusqu’en Afrique du Sud où les autorités pressent leur élue, Lalela Mswane, à faire l’impasse sur le déplacement rappelant que l’État sioniste fut l’allié du régime d’apartheid. Une page d’Histoire que les Sud-Africains ne sont pas près d’oublier. Ce n’est pas le cas pour la Miss marocaine, par défaut, Kawtar Benhalima, de grands-parents algériens qui participera (malgré elle), à cette indécente messe. Bien sûr, les médias pro-sionistes font l’impasse sur l’engagement de ces dames comme sur les massacres des enfants de Ghaza et de Cisjordanie. Seize mille artistes sont montés au créneau pour dénoncer tout échange avec l’État apartheid d’Israël.
La jeune et jolie romancière irlandaise de 30 ans refuse que ses œuvres soient traduites en hébreu, elle est soutenue par 70 écrivains américains et britanniques. Tout comme Miss Grèce, elle condamne les crimes de l’État sioniste sur les Palestiniens. Une décision qu’elle dit assumer et tant pis pour les représailles auxquelles elle s’attend aussi bien chez des éditeurs, des libraires, voire les ventes en ligne. Ces bonnes volontés, qui procèdent de la défense d’un idéal de justice, entretiennent l’espoir de la fin des souffrances d’un peuple trahi par ses propres « frères arabes » et que le projet sioniste d’épuration ethnique (à l’américaine avec les Indiens) n’aboutira jamais. De là à imaginer la solution au problème palestinien de l’Occident.
Nous n’oublierons pas de citer l’engagement du charismatique footballeur Eric Cantona, l’actrice et réalisatrice américaine Susan Sarandon ou le mannequin Bela Haddid. Mais il y a bien d’autres. Pour ces Miss et ces Z’hommes, combien il aurait été plus aisé de profiter de la quiétude d’un bureau baigné dans une ambiance clair-obscur.
Faut-il, par ailleurs, attendre de la femme, comme à chaque moment crucial de l’Histoire, le sacrifice salvateur ? Chez nous, il y a eu la Kahina, Fatma N’Soumer, Hassiba Ben Bouali. L’horreur de la décennie noire nous rappelle, bien à propos, combien était grand leur courage d’affronter quotidiennement la horde sanguinaire. Combien est immense l’amour que nous leur devons à toutes, aux mortes, à celles qui ont survécu et qui nous ont assuré que tout n’est pas fini. Bien au contraire. Les Algériens le savent, leur doivent reconnaissance.
Brahim Taouchichet
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