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Nucléaire Iranien Discussions à Vienne avec les États-Unis pour sauver l’accord

Les États-Unis participent, depuis ce mardi 6 avril, à des discussions, à Vienne, pour tenter de sauver l'accord international torpillé par Donald Trump, qu’il avait décidé de quitter. Les États-Unis ne seront, toutefois, pas à la même table que Téhéran, et ce sont les Européens qui serviront d'intermédiaires entre les deux parties, dans l'espoir de parvenir à des résultats concrets après deux mois d'impasse. Washington a envoyé de premiers signaux positifs, en se disant prêt à «lever les sanctions qui sont en contradiction avec l'accord», selon des propos de l'émissaire. 
Ali Rabii, porte-parole du gouvernement iranien, a salué une «position réaliste et prometteuse», qui «pourrait être le début de la correction du mauvais processus qui avait mis la diplomatie dans l'impasse». 
Dès que ces mesures punitives qui asphyxient son économie seront levées, l'Iran a promis de renouer avec ses engagements nucléaires, dont il s'est progressivement affranchi depuis le retrait des États-Unis de l'accord. Joe Biden dit vouloir le réintégrer, et depuis son arrivée à la Maison-Blanche en janvier, les différentes parties s'activent en coulisses. L'ouverture de discussions ce mardi est «un jalon important, montrant que les États-Unis comme l'Iran tiennent sérieusement à briser l'inertie et le schéma attentiste qui consiste à dire ‘’la balle est dans l'autre camp’’», a commenté sur Twitter Ali Vaez, de l'organisation de prévention des conflits International Crisis Group. 
«Des entretiens bilatéraux préparatoires étaient en cours», dans la matinée dans un hôtel de luxe de la capitale autrichienne, selon un tweet de l'ambassadeur russe auprès des organisations internationales, Mikhail Ulyanov. Le coup d'envoi de la commission mixte était à 14h30, en présence de l'ensemble des signataires du JCPOA (Plan d'action global commun) : Iran, Allemagne, France, Royaume-Uni, Chine, Russie, le tout sous l'égide de l'UE,  représentée par le secrétaire général adjoint du Service d'actions extérieures, Enrique Mora. 
Dans le même temps, «des réunions d'experts se tiendront pendant 15 jours, un mois, on ne sait pas», détaille un diplomate européen basé à Vienne.
R. I.

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