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Mali : Transition politique et retrait des troupes françaises Le colonel Goïta s’engage sur un futur retour des civils au pouvoir

Cet engagement intervient après un forcing des pays de la Cédéao au moment où la France, engagée militairement dans le Sahel, a pris la décision de retirer la force Barkhane, basée à N’Djaména, Tchad.
La mission des États ouest-africains dépêchée au Mali après un deuxième coup de force en neuf mois a été «rassurée» par les engagements pris par le nouveau président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, quant à un retour des civils au pouvoir début 2022, selon un membre de la délégation. «Sur les points clés, nous avons été rassurés par le président de la Transition et le Premier ministre», en particulier la tenue en février 2022 d'élections censées ramener les civils à la tête de ce pays clé pour la stabilité du Sahel, a déclaré devant des journalistes Jean-Claude Kassi Brou, un haut responsable de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). 
La délégation de la Cédéao a également reçu de la part du Président et du Premier ministre de la Transition, lors de leurs rencontres avec eux, des assurances quant au fait qu'ils ne se présenteraient pas à la présidentielle de 2022, comme la Cédéao l'avait exigé lors de son sommet extraordinaire du 30 mai sur le Mali, a ajouté Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cédéao. La Cédéao a suspendu le Mali de ses institutions après un deuxième putsch en neuf mois, qui, le 24 mai, a porté de facto le colonel Goïta à la tête de ce pays pris depuis près de dix ans dans la tourmente sécuritaire et politique. Quant à une levée de cette suspension, «il s'agira de voir rapidement comment on revient dans l'ordre constitutionnel normal, et à partir de là les chefs d'État (de la Cédéao) évalueront la situation», a ajouté Jean-Claude Kassi Brou.

Retrait de la force Barkhane
C’est le président Emmanuel Macron qui a annoncé la fin de l’opération Barkhane au Sahel. Toutefois, juste après cette annonce, hier vendredi, la ministre des Armées, Florence Parly, a déclaré que la France ne changera pas son objectif de lutte contre le terrorisme au Sahel et maintiendra un engagement significatif dans la région. 
Le président Macron, avait déclaré, face à la presse, que le temps était venu «d'amorcer une transformation profonde» de la présence militaire française au Sahel et que les troupes françaises, engagées depuis 2013 dans la lutte contre les groupes terroristes, vont laisser la place à une «coalition internationale». 
R. I.

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