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Rubrique Monde

Palestine Répression et arrogance de Netanyahu

Alors que les manifestations contre l’expulsion de 70 familles palestiniennes de leurs habitations à El-Qods prennent de l’ampleur et ce, malgré le feu de l’armée et de la police de l’État d’Israël, les condamnations dans le monde sont vives. 
Benyamin Netanyahu fait la sourde oreille à toutes les réprobations, et va jusqu’à rejeter d’un revers de la main  les accusations de répression contre les Palestiniens. Mieux, faisant preuve de cynisme, il justifie indirectement les expropriations, sous le fallacieux prétexte qu’il est de son droit d’agrandir la capitale autoproclamée de l’État d’Israël.
À El-Qods, après un week-end de violences de la police israélienne qui ont fait près de 300 blessés palestiniens, règne un calme précaire. Encore ce dimanche 9 mai au soir, l’armée et la police israéliennes ont violemment réprimé et arrêté des militants du quartier de Sheikh Jarrah, et arrêté une vingtaine de personnes à El Qod même. Aujourd’hui, on craint une nouvelle escalade, car des milliers d’ultras juifs célèbrent la « Journée de Jérusalem », leur marche annuelle pour célébrer l’annexion de la Ville sainte par Israël. Ce lundi 10 mai au matin, sur l’esplanade des Mosquées, on a constaté des tirs, des dizaines et des dizaines de grenades assourdissantes et de gaz lacrymogènes, lancées par la police et l'armée israéliennes sur les fidèles palestiniens. Il y a des tirs même à l’intérieur de la mosquée Al Aqsa. Un Palestinien est mort hier matin, des dizaines d’autres sont blessés, alors que les équipes médicales du Croissant-Rouge palestinien se font refuser l’accès immédiat à l’esplanade par Israël. 
Ce lundi, c'est Yom Yeroushalayim, la « Journée de Jérusalem », qui marque la prise de la partie orientale de la ville par les Israéliens en 1967. 
Tous les ans, des milliers de juifs extrémistes descendent sur la vieille ville, n'hésitant pas à provoquer les Palestiniens dans leurs quartiers, ce qui occasionne souvent des violences. En fait, à El-Qods, le calme – revenu seulement en journée ce week-end – n’est qu’une illusion. Tous les soirs, à Sheikh Jarrah, quartier à majorité palestinienne de El Qods-Charqya, situé à deux kilomètres au nord de la vieille ville, l’armée et la police israéliennes répriment et arrêtent des militants venus y soutenir les habitants. À l'origine de la colère, des familles palestiniennes menacées d’expropriation de leurs propres maisons au profit de colons israéliens. 
Samedi 15 mai, la «Nekba»
Dimanche, des manifestations ont eu lieu un peu partout dans la soirée à Haïfa, Nazareth, ou encore Ramallah. Les affrontements pourraient continuer. Le Hamas à Ghaza a appelé les manifestants à occuper l'esplanade jusqu'à jeudi, date prévue de l’Aïd El Fitr.  Samedi prochain doit aussi être commémorée la nakba. «La catastrophe», qui marque l'anniversaire du déplacement forcé de quelque 700 000 Palestiniens après la création de l'État d'Israël en 1948. Les commémorations, qui ont lieu chaque année, sont souvent accompagnées de manifestations et d'affrontements avec les forces israéliennes.
R. I.
 

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