Le FLN l’admet enfin : «Nous avons…
… Mouaed avec l’histoire !»
Quoi, les documentaires animaliers ? Ben oui, les docs animaliers ! J’assume ! Y a aucune honte à aimer les documentaires animaliers. D’ailleurs, lorsqu’on aime comme moi les documentaires animaliers, faut surtout pas se cantonner à une position défensive. Faut attaquer ! Poser sur la table les arguments forts en faveur des documentaires animaliers. Et en tête de ces arguments, il en est un qui relève directement de notre santé. Oui ! La santé ! Suivre un documentaire animalier, ça évite de sortir, donc de se choper un tas de saloperies qui sont dans l’air. Car, il ne faut pas hésiter à le dire et à dénoncer haut et fort : l’air est pollué ! Les particules fines, notamment celles émanant du diesel, sont en progression constante. Un halo jaunâtre entoure et enserre la plupart des villes de notre principauté. Nous avalons du poison ! Et rester chez soi, calfeutré, fenêtres et portes fermées, à regarder sagement un documentaire animalier, ça peut sauver des vies. Des milliers de vies ! Bon, y a pas que la santé ! Y a aussi le côté pédagogique ! On apprend un tas de choses hyper-intéressantes en suivant un documentaire animalier. Vous saviez, vous, qu’un koala peut mettre une demi-journée pour accomplir une distance d’un mètre sur sa branche, par contre ses orbites, ses yeux opèrent des battements mesurés, calculés à une cadence de 180 par seconde ? Phénoménal ! Transfigurant ! Un doc animalier peut changer le cours de votre vie. Ou à défaut de le changer, il peut l’allonger ! Comme la trompe de l’éléphant ! Mais je m’en arrête là sur l’éléphant, parce que je suis intarissable sur le sujet. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.