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Rubrique Pousse avec eux

La tête sous la couverture !

Resserrement des liens de coopération en Afrique. L’Algérie efface la dette de …
… La Côte d’Ivoire ! 

Dites-moi ! Quelqu’un a des nouvelles ? De qui ? M’enfin ! Comment ça de qui ? Mais de nos leaders islamistes « menzel », nos barbus-maison, bien sûr ! Là, je commence à m’inquiéter. Et je suis même sur le point de déclencher l’alerte «disparition». Ou pis, l’alerte «enlèvement» ! Non, mais c’est vrai quoi ! Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’islamistes, de «Frères à poils et à vapeur» qu’il faut se taire devant leur disparition brutale du radar de la République. S’il leur est arrivé quelque malheur, ce que je ne souhaite pas, bien évidemment, très évidemment bien sûr, qu’on nous le dise. S’ils sont à l’isolement, victimes du virus variant du silence imposé, qu’on nous informe. Et s’ils vont bien, qu’on nous le dise et qu’on nous rassure aussi. D’habitude, leurs bobines s’affichent dès que le moindre truc se produit chez nous, la naissance d’oisillons dans un parc pas très naturel, la discussion d’un projet de loi sur le port du kamis lamé et cintré à l’Assemblée ou encore la diminution des taux d’intérêts bancaires dans la finance islamique, le 27e jour du Ramadhan. Là, depuis quelques semaines, rien ! Erras teh’t ezzaoura ! La tête sous la couverture. Non, ce n’est pas un … caprice de ma part de m’inquiéter du sort de Bengrina. Non, je ne cherche pas de poux sous la calotte de Djaballah. Et non encore, les beaux yeux verts de Makri ne me manquent pas particulièrement. Mais, tout de même ! Je regarde ma montre. Nous sommes en pleine journée, en heures de travail normales pour des fonctionnaires, et je ne les vois pas au turbin.  Même  pas  un p’tit pointage, le matin, au bureau ? Vous comprenez que je puisse me poser des questions, n’est-ce pas ? Tenez ! Là, par exemple, ces dernières heures, les Houthis yéménites ont perpétré un attentat sanglant à Abou Dhabi. Vous croyez que nos Frères-Disparus ont dit quelque chose ? Pondu un communiqué, quelques lignes ? Rien ! Walou ! Nada ! Hiçbir Şey, comme disent nos «Frères» turcs ! Tiens, maintenant que j’y pense, ben, ceux-là aussi ne semblent pas s’inquiéter outre mesure de la disparition inexpliquée de leurs petits frangins de la Sublime Porte. Tout de même, cette ingratitude ! Eux qui, en temps «normal», ont toujours un œil, voire deux plus les oreilles, rivés sur leurs protégés. Si ça continue comme ça, si nos islamistes ne réapparaissent pas, va bien falloir alerter l’Inspection du travail, au moins ! Qu’ils fassent leur boulot, nom de Dieu, c’est le cas de le dire et de le citer justement, Dieu ! Enfin ! Je pose ça là. On ne pourra pas me reprocher, après, de ne pas avoir alerté. Moi, en lanceur d’alerte après la disparition d’islamistes, y a de quoi fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
H. L.

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